L'art plastique submerge le Pavillon des transitions

6 jours 2 heures ago
Les œuvres de George Nuku interrogent nos rapports à la nature, à notre société de consommation et au plastique. À découvrir jusqu'au 30 novembre au Pavillon des transitions. Conformément aux engagements pris dans le cadre de la démarche "Métropole zéro pollution plastique" adoptée en mars 2022, et dans la perspective de l’Armada 2023 (8-18 juin), le Pavillon des transitions accueille deux expositions dédiées à la préservation des océans et à la lutte contre les pollutions plastiques, regroupées sous le nom de Océans de plastique(s). Jusqu'en novembre, les visiteurs peuvent découvrir les œuvres de l’artiste maori George Nuku, créées à partir de plastique et de polystyrène récupérés sur les littoraux, et déambuler en famille au sein de l’exposition scientifique proposée par l’expédition MED permettant de découvrir les enjeux, les causes et les conséquences de la pollution plastique des océans. Pour Nicolas Mayer-Rossignol, Maire de Rouen, Président de la Métropole Rouen Normandie, Charlotte Goujon, Vice-Présidente en charge de la transition écologique, la santé, la sécurité sanitaire et industrielle, Luce Pane, Vice-Présidente en charge de l’énergie et des déchets, et Hugo Langlois, Conseiller Métropolitain délégué à la protection, la valorisation et la gestion de la Seine : "Notre candidature pour être Capitale Européenne de la Culture en 2028 est celle du fleuve, et de sa préservation aujourd’hui et pour les générations futures. L’exposition Océans de Plastique(s) est l’occasion d’allier art et sensibilisation aux enjeux écologiques : un moyen ludique et accessible à tous de questionner nos modes de consommation et notre rapport à la nature et aux déchets. Cette thématique est d’ores et déjà au cœur de nos actions en cette année marquée par la Seine et sa préservation. Nous avons par exemple signé une convention de partenariat avec l’Armada pour que l’événement soit engagé dans une démarche Zéro Pollution Plastique. Il est temps de faire face à ces problématiques, trop longtemps ignorées." Ces deux expositions sont réunies sous une thématique globale : Océans de Plastique(s). Un programme de médiation autour de ces deux expositions sera décliné pour les différents publics tout au long de l’année sous la forme d’ateliers, de conférences et de diverses animations. En proposant ces expositions gratuites, la Métropole Rouen Normandie ambitionne de sensibiliser les habitants et tous les acteurs du territoire à la protection des milieux aquatiques.       L’exposition immersive « Bottled Ocean 2123 » À partir de plastique et de polystyrène récupérés sur les littoraux, l’artiste maori Georges Nuku, installé à Rouen, recrée des fonds marins en se projetant dans l’avenir : si le plastique continue à envahir nos océans, la faune et la flore marines deviendront elles-mêmes du plastique. Cette exposition présentée pour la première fois à Rouen en 2015 a fait le tour du monde en s’enrichissant avant de revenir s’installer au Pavillon des transitions, avec des œuvres qui interrogent nos rapports à la nature, à notre société de consommation et au plastique. Elle est présentée de façon immersive : des lumières, reflétées sur les œuvres en matière plastique, permettent de se plonger dans un décor à la fois surprenant et intriguant. Les artistes puisent souvent dans des matières nobles pour nourrir leur inspiration. Le bois, le marbre, le verre... À contre-courant, l’artiste a décidé de faire surgir la beauté en convoquant le substrat déclaré ennemi juré de l’environnement : le plastique. Pour l’artiste, qui considère que le monde a engagé un processus de mutation chimique : "La bouteille plastique est devenue un totem de la vie moderne. Source de pollution, elle est aussi un élément vital pour l’homme. Elle contient l’eau potable et permet de la faire circuler. (...) Quand la calotte polaire aura définitivement fondu, la planète sera recouverte d’eau salée. Seuls ceux qui auront su s’adapter survivront. " Alors, peut-être les baleines, les poissons, les algues, les coraux seront en plastique. En l’intégrant dans son art, George Nuku sublime cette matière sans nier sa dangerosité. « La pire des choses qu’on puisse faire face à un monstre, c’est de l’ignorer. » De quoi stimuler notre envie de "bâtir une nouvelle relation avec le monde fragile qui est notre maison." Submergé d’emblée par une vague de plastique géante, le visiteur se retrouve immergé dans l’œuvre de George Nuku. L’exposition Bottled Ocean se vit et s’éprouve comme une vision dystopique d’un océan plastique. Un futur à la fois stupéfiant et terrifiant, à l’image de la pieuvre géante qui s’installera durant l’exposition dans les murs du Pavillon des transitions et en restera la propriété. Cette exposition s’enrichira au fur et à mesure des semaines avec des ateliers participatifs grand public et avec les scolaires, permettant d'acheve la création d’éléments de l’exposition. Les ateliers grand public en présence de l’artiste auront lieu dimanche 19 mars. Ils comprennent une visite commentée par l’artiste et un atelier de création. Pavillon des transitions

Le grand nettoyage numérique

1 semaine 4 jours ago
Du 13 au 18 mars, la Métropole se mobilise à l'occasion du Digital Cleanup Day, la semaine mondiale de sensibilisation à l'empreinte environnementale numérique. Le Digital Cleanup Day est une semaine mondiale de sensibilisation à l’empreinte environnementale du numérique, portée par le World Cleanup Day et l’Institut du Numérique Responsable, qui a lieu en mars chaque année. L’objectif de cette semaine d’actions : générer une prise de conscience sur la pollution numérique engendrée par nos usages, en invitant particuliers, écoles, collectivités, entreprises et associations à agir concrètement. La Métropole  déploie un programme complet d’animations et d’opérations tout au long de cette semaine. Ateliers pratiques, collecte d’équipements électroniques, Repair Café, messages de sensibilisation... De nombreux temps forts seront à découvrir dans les communes du territoire. Pour Nicolas Mayer-Rossignol, Maire de Rouen, Président de la Métropole Rouen Normandie, et Abdelkrim Marchani, Vice-Président en charge de l'économie, l'attractivité, l'enseignement supérieur et la recherche, la vie étudiante, le numérique - L'Europe et l'international : "L’impact de la pollution numérique est encore aujourd’hui minimisé. Présenté un temps comme l’alternative à la pollution papier, le digital s’avère être lui-aussi une source d’émissions de gaz à effet de serre qui ne cesse de croître. Avec le Digital Cleanup Day, nous nous engageons aujourd’hui pour préserver le climat de demain, pour un numérique plus propre et plus responsable. Faire converger transition numérique et transition écologique, c’est possible." Des actions accompagnées par la Métropole Rouen Normandie Tout au long de la semaine, un programme d’animations autant à destination des agents de la collectivité que du grand public est déployé afin de sensibiliser aux enjeux du numérique responsable et de donner des clefs de compréhension et des moyens d’action concrets. Des ateliers Cleanup sont organisés dans de nombreuses communes du territoire, permettant de nettoyer les données de ses outils informatiques en étant accompagné par des professionnels et de recycler ou remployer du matériel informatique usagé. Des modules d’accompagnement au nettoyage et des box de collecte sont ainsi mis en place dans les communes de Saint-Pierre-lès-Elbeuf, Rouen, Sotteville-lès-Rouen, Mont-Saint-Aignan, Elbeuf, Canteleu, Saint-Pierre-de-Manneville, Malaunay et Duclair. Ces mêmes ateliers et box de collecte sont mis en place dans des entreprises et administrations du territoire afin de permettre aux salariés et agents de la fonction publique de participer, eux-aussi, à ce grand nettoyage numérique. Le coût de la collecte en box est pris en charge par la Métropole, en partenariat avec Fourmize et Ecosystem. Les structures partenaires se voient ainsi accompagnées dans cette opération vertueuse : Cerema, Webaxys, Le Kaléidoscope, CARSAT Normandie, Habitat 76, Socaps, ATMO Normandie, Transdev, Koesio, Réseau Canopée, Knauf Industries, CAF Seine-Maritime, Haropa, Matmut, MJC Elbeuf, Maison pour tous à Sotteville-lès-Rouen, Proxiad et Echos. La Métropole Rouen Normandie déploie également ces opérations Cleanup en organisant des ateliers sur les cinq sites de travail de ses agents. Des box de collecte d’équipements électroniques sont mises en place toute la semaine à disposition du grand public. Les habitants peuvent ainsi déposer leurs équipements usagés dans des points de collecte installés sur quatre sites de la Métropole Rouen Normandie : au 108, au Pôle de Proximité d’Elbeuf, au Pavillon des Transitions et à Seine Innopolis. Enfin, des messages de sensibilisation seront diffusés toute la semaine via les outils de communication de la Métropole, notamment sur tous les écrans des TEOR du réseau Astuce. Une édition 2022 performante, à surpasser ! Lors de la dernière édition, en mars 2022, plus de 430 000 personnes avaient été sensibilisées au numérique responsable lors des 1 686 Cleanups, avec 1 927 To effacées et 5 472 kg d’équipements électriques et électroniques collectés et recyclés. La Métropole Rouen Normandie avait réussi à mobiliser 21 structures (entreprises et collectivités) pour 46 box de collecte (= 731 kg d’équipements numériques collectés). Une opération de sensibilisation des citoyens et des agents à la pollution cachée du numérique avait également été menée à travers les réseaux sociaux de la Métropole Rouen Normandie, accompagnée d’un affichage dans le métro et sur les supports de communication interne de la collectivité. Un plan d’actions global pour lutter contre la pollution numérique Cette opération s’inscrit dans une démarche large. La Métropole Rouen Normandie s’est en effet fortement et concrètement engagée dans le numérique responsable, et a défini une politique en ce sens. Plusieurs actions sont mises en œuvre comme des formations et des boîtes à outils à destination des entreprises, ou encore l’accueil de l’IntercoTOUR le 13 décembre dernier à Rouen. En accord avec la loi REEN du 15 novembre 2021, la Métropole s’est engagée à faire converger transition numérique et transition écologique. Ce texte de loi s’articule autour de cinq objectifs : - Faire prendre conscience de l'impact environnemental du numérique, - Limiter le renouvellement des appareils numériques, - Favoriser des usages numériques écologiquement vertueux, - Promouvoir des datacenters et des réseaux moins énergivores, - Adopter une stratégie numérique responsable. En effet, le numérique représente aujourd’hui 3 à 4 % des émissions de gaz à effet de serre dans le monde et 2,5 % de l’empreinte carbone nationale. Si cette part demeure modeste comparativement à d’autres secteurs, la croissance annuelle de la consommation de numérique (volume de données, terminaux...) doit nous interroger. Selon le rapport de la mission d’information sur l’empreinte environnementale du numérique du Sénat, les émissions liées au numérique pourrait augmenter de manière significative si rien n’est fait pour en réduire l’empreinte : + 60 % d’ici à 2040, soit 6,7 % des émissions de gaz à effet de serre nationales. Dans cette problématique, la phase de production des terminaux semble occuper une place toute particulière en ce qu’elle concentrerait 70 % de l’empreinte carbone du numérique en France, selon le même rapport. Les événements du Digital Cleanup Day  Voir le dossier du Mag consacré au numérique responsable

Show de haut vol

1 semaine 6 jours ago
Les plus grands athlètes du monde se retrouvent au Perche Élite Tour, concours international de saut à la perche, samedi 11 mars au Kindarena à Rouen. Le Kindarena accueille le samedi 11 mars  l’étape rouennaise du Perche Elite tour. Après les étapes de Bordeaux, Tourcoing et Clermont-Ferrand en début d’année, le 2e meeting mondial de saut à la perche fait son grand final à Rouen et attend plus de 5 000 spectateurs. Il rassemble des athlètes de niveau international, avec notamment des grands noms de la discipline tels que, chez les hommes, les Américains Chris Nilsen, tenant du titre et recordman de la salle (6,05 m en 2022), Sam Kendricks, KC Lightfoot, et les Français Valentin Lavillenie, Thibaut Collet, Alioune Sène. Chez les femmes, on attend un duel entre la Slovène Tina Sutej et la Canadienne Alysha Newman, sans oublier les Françaises Ninon Chapelle, Margot Chevrier et Élise Russis, l’espoir de la discipline, originaire de Freneuse. La Métropole est le premier partenaire de cet événement sur le territoire, avec un accompagnement financier de 62 400€. Le Perche Élite Tour de Rouen du 11 mars propose des concours tout au long de la journée et se termine par le concours international à 19h30. Ouverture des portes dès 18h30. Informations pratiques et réservation des places

Capitale européenne de la culture 2028 : l'aventure continue pour Rouen !

2 semaines 3 jours ago
Rouen Seine Normande 2028 est retenue parmi les lauréats de la première phase de sélection pour la candidature au titre de Capitale européenne de la culture. Le projet Rouen Seine Normande 2028, Capitale européenne de la culture a retenu l’attention du jury européen. La vallée de Seine normande entre ainsi dans la seconde séquence de la candidature au titre de Capitale européenne de la culture. Le travail entrepris depuis 2019 et la création de l’association qui porte la candidature de la ville de Rouen au titre de Capitale européenne de la culture 2028 a porté ses fruits. Après une phase de diagnostic qui a permis d’établir le territoire de candidature à l’échelle de la vallée de Seine normande, l’ensemble des collectivités s’est impliquée dans un projet structurant soumis au jury européen le 2 janvier 2023. « C’est une première victoire ! Nous avons construit un projet solide, dont la justesse a été reconnue par le jury, explique Nicolas Mayer-Rossignol, Maire de Rouen et Président de la Métropole Rouen Normandie. C’est un projet convaincant, qui prend la mesure des défis climatiques et sociaux, et place la culture au cœur des réponses à apporter. Maintenant, j’appelle tous les acteurs, artistes, citoyens, entreprises, associations, élus, collectivités, à rejoindre notre dynamique pour aller chercher la victoire ! » Pour Rebecca Armstrong, Déléguée générale de Rouen Seine Normande 2028 : « Nous sommes très heureux de ce résultat, preuve de l’implication et de l’engagement d’une équipe et de tout un territoire au service d’un projet fédérateur. Notre responsabilité est maintenant de poursuivre le travail pour finir de convaincre le jury de l’intérêt qu’il y a pour l’Europe à désigner la vallée de Seine normande Capitale européenne de la culture en 2028. Ce que nous ferons ici aura lieu dans l’échange avec les autres vallées européennes, dans un véritable dialogue des fleuves. » Jeudi 2 mars 2023, une délégation a défendu le projet devant un jury au Ministère de la culture, jury composé de 12 professionnels européens de la culture, dont deux français. Cette délégation était composée de : • Rebecca Armstrong, Déléguée générale de la candidature • Joséphine Billey, paysagiste à l’Agence d’urbanisme Le Havre-Estuaire de la Seine • Christophe Bouillon, Maire de Barentin et Président de l’association des petites villes de France • Danaë Castro-Perez, Chargée des initiatives jeunesse et de l’international à la Maison des jeunes et de la culture de la Région d’Elbeuf • Delphine Crocq, Directrice générale de Rouen Normandie Tourisme et Congrès • Marie Dupuis-Courtes, Présidente de l’association Rouen Seine Normande 2028 • Jean-Gabriel Guyant, Responsable des relations internationales de l’association • Philippe Kauffmann, Conseiller artistique pour Rouen Seine Normande 2028 • Thomas Malgras, Secrétaire général et relations aux collectivités pour Rouen Seine Normande 2028 • Nicolas Mayer-Rossignol, Maire de Rouen et Président de la Métropole Rouen Normandie Présentation complétée par les messages vidéo de : • Benoit Laignel, Membre du Giec international et Vice-Président de l’Université Rouen Normandie • Catherine Morin-Desailly, Vice-Présidente de la Région Normandie et Sénatrice • Édouard Philippe, Maire du Havre et ancien premier ministre Au lendemain de cet oral qui a eu lieu au Ministère de la Culture, le jury a désigné Rouen parmi les villes qui entraient dans la seconde phase de la candidature qui aboutira, fin 2023, à la désignation de la ville Capitale européenne de la culture 2028. La séquence qui s’ouvre consiste à préparer un dossier étoffé au jury, en affinant et enrichissant le projet. Suite à cette remise de dossier, après l’été 2023, une délégation des jurés viendra à Rouen jauger sur place de la solidité de la candidature. Puis, après un nouvel oral, le jury fera son choix définitif. SAVE THE DATE : Le 6 mars 2023 à 12h, Nicolas Mayer-Rossignol et Rebecca Armstrong vous présenteront le contenu du dossier de candidature et détailleront les prochaines étapes de la candidature lors d’un point presse au Kaléidoscope, 29 Rue Victor Hugo à Petit-Quevilly. LA CANDIDATURE ROUEN SEINE NORMANDE 2028 Le territoire de la candidature de Rouen Seine Normande 2028 part de la ville de Rouen et de sa Métropole et s’étend le long de la vallée de Seine normande, de Giverny au Havre, jusqu’à Honfleur. Les collectivités du territoire ont exprimé leur volonté profonde de travailler ensemble, avec les habitants, les artistes, les entreprises, les associations et tous les acteurs culturels pour métamorphoser le territoire grâce au levier que constitue le label Capitale européenne de la culture. Rappel du calendrier de la candidature en France : Fin 2023 : Désignation la ville retenue 2024-2028 : Phase de mobilisation et de production du projet 2028 : Rouen Seine Normande devient Capitale Européenne de la Culture DEVENIR CAPITALE EUROPÉENNE DE LA CULTURE EN 2028 Chaque année, la Commission européenne met à l’honneur deux ou trois villes européennes en attribuant le titre Capitale européenne de la culture. Les villes sélectionnées peuvent ainsi, le temps d’une année, promouvoir leur patrimoine et leur dynamisme culturel au travers de nombreux événements. Devenir Capitale européenne de la culture est un projet collectif et citoyen dont l’ambition est de transformer durablement le territoire et son image par le biais de la culture. Le label est principalement accordé à des villes dites « résilientes », sachant s’appuyer sur leurs faiblesses et leurs crises pour se fixer des objectifs ambitieux de transformation du territoire sur le long terme en utilisant la culture comme un levier. Depuis les origines du programme en 1985, plus de 60 villes ont déjà reçu ce label, dont quatre villes françaises : Paris (1989), Avignon (2000), Lille (2004) et Marseille (2013). En 2028 une nouvelle ville française sera sélectionnée, aux côtés d’une ville tchèque (Broumov ou Ceské-Budejovice) et d’une ville d’un pays non-membre (Budva au Monténégro ou Skopje en Macédoine du Nord). Plus d'infos, sur le site de l'association Rouen Seine Normande 2028

Capitale européenne de la culture : 50 soutiens pour Rouen Seine Normande 2028

3 semaines 5 jours ago
Le projet Rouen Seine Normande 2028, Capitale européenne de la culture est soutenu publiquement par une cinquantaine de professionnels de la culture et du secteur social qui affichent leurs souhaits pour la candidature. 50 professionnels de la culture et du secteur social soutiennent publiquement la candidature Rouen Seine Normande 2028 au titre de Capitale européenne de la culture. Ces 50 personnes représentent tout le territoire de candidature, la vallée de Seine normande. Et certains envoient même leur soutien depuis les villes européennes avec lesquelles Rouen Seine Normande 2028 a construit son projet. Pour Rebecca Armstrong, Déléguée générale de Rouen Seine Normande 2028 : « Ces soutiens interviennent à quelques jours de la fin de la première phase de candidature. Ils soulignent l’intérêt pour le projet de la part des forces vives du territoire. » Retrouvez tous les soutiens sur la page dédiée du site Internet de la candidature. Chacun peut marquer son soutien à la candidature Rouen Seine Normande 2028 en téléchargeant les éléments du kit supporter et en les affichant sur les réseaux sociaux. Jeudi 2 mars 2023, une délégation de dix personnalités sera reçue par le jury européen au Ministère de la culture, jury composé de 12 professionnels européens de la culture, dont deux Français. Les résultats de cette première phase de candidature seront connus le 3 mars en fin d’après-midi. Trois ou quatre villes poursuivront le processus jusqu’à fin 2023, moment où le jury désignera la ville française qui sera Capitale européenne de la culture en 2028. La candidature Rouen Seine Normande 2028 Le territoire de la candidature de Rouen Seine Normande 2028 part de la ville de Rouen et de sa Métropole et s’étend le long de la vallée de Seine normande, de Giverny au Havre, jusqu’à Honfleur. Les collectivités du territoire ont exprimé leur volonté profonde de travailler ensemble, avec les habitants, les artistes, les entreprises, les associations et tous les acteurs culturels pour métamorphoser le territoire grâce au levier que constitue le label Capitale européenne de la culture. Rappel du calendrier de la candidature en France : Fin 2023 : Désignation la ville retenue 2024-2028 : Phase de mobilisation et de production du projet 2028 : Rouen Seine Normande devient Capitale Européenne de la Culture Devenir capitale européenne de la culture 2028 Chaque année, la Commission européenne met à l’honneur deux ou trois villes européennes en attribuant le titre Capitale Européenne de la Culture. Les villes sélectionnées peuvent ainsi, le temps d’une année, promouvoir leur patrimoine et leur dynamisme culturel au travers de nombreux événements. Devenir Capitale Européenne de la Culture est un projet collectif et citoyen dont l’ambition est de transformer durablement le territoire et son image par le biais de la culture. Le label est principalement accordé à des villes dites « résilientes », sachant s’appuyer sur leurs faiblesses et leurs crises pour se fixer des objectifs ambitieux de transformation du territoire sur le long terme en utilisant la culture comme un levier. Depuis les origines du programme en 1985, plus de 60 villes ont déjà reçu ce label, dont quatre villes françaises : Paris (1989), Avignon (2000), Lille (2004) et Marseille (2013). En 2028 une nouvelle ville française sera sélectionnée, aux côtés d’une ville tchèque (Broumov ou Ceské-Budejovice) et d’une ville d’un pays non-membre (Budva au Monténégro ou Skopje en Macédoine du Nord).

Des tarifs réduits dans les musées de l’Axe Seine

1 mois 1 semaine ago
Un ticket d’entrée acheté dans l’un des musées de Paris, de Rouen ou du Havre permet désormais un accès à tarif réduit dans tous les autres musées. Le 3 mai 2022, à l’occasion de l’Acte IV de l’Axe Seine, les collectivités fondatrices de l’Entente Axe Seine*1 ont décidé de mettre en place des conditions d’accès facilitées et attractives dans leurs musées. Une façon de faire découvrir les collections des musées de la Vallée de la Seine. « La Seine a toujours été un creuset culturel et touristique. Elle a inspiré les plus grands artistes et les révolutions picturales du 19e siècle. Les 150 ans de l’Impressionnisme nous donnent une magnifique occasion de promouvoir la beauté et la diversité de notre territoire. La mise en place d’une tarification attractive dans nos musées valorise notre patrimoine, décuple le potentiel touristique de la Vallée de la Seine et crée des coopérations entre nos établissements culturels. C’est une première étape qui sera suivie de bien d’autres initiatives », affirment Édouard Philippe, Président de la Communauté urbaine Le Havre Seine Métropole et Président de l’Entente Axe Seine, Anne Hidalgo, Maire de Paris, Nicolas Mayer-Rossignol, Président de la Métropole Rouen Normandie, et Patrick Ollier, Président de la Métropole du Grand Paris, représentants des collectivités fondatrices. 1 Un ticket acheté dans un musée = un tarif réduit pour les autres musées Depuis le 2 janvier 2023, un billet plein tarif acheté dans l’un des musées de Paris, de Rouen ou du Havre permet d’accéder à un tarif réduit dans tous les autres musées des villes participantes*2. Une convention de partenariat a ainsi été signée entre la Métropole Rouen Normandie, la ville du Havre et l’établissement public Paris Musées. Le dispositif est mis en place pendant un an à titre expérimental. Le ticket est valable pour une personne, sur présentation d’un ticket acheté dans un autre musée partenaire. Les EPCI de la Seine Aval qui ont récemment rejoint l’Entente Axe Seine pourront intégrer le dispositif. 2 Promouvoir la culture sur la Vallée de la Seine L’ambition de l’Entente Axe Seine est de promouvoir le fleuve et ses territoires sur toutes les thématiques qui les unissent (économie, patrimoine, culture, industrie, espaces naturels). C’est pourquoi, à l’instar de Nuit Blanche en juin, du Big Jump en juillet et maintenant la tarification réduite dans les musées, l’Entente Axe Seine multiplie les occasions de promouvoir l’attractivité culturelle et touristique de la Vallée de la Seine. D’autres initiatives sont d’ores et déjà en cours de calage : à l’automne 2023, un projet collectif va être mis en place pour une saison culturelle commune associant le Centre Pompidou et de nombreux musées de l’Axe Seine. *1 Depuis le 6 décembre 2023, la Métropole du Grand Paris, la Ville de Paris, la Métropole Rouen Normandie et la Communauté urbaine Le Havre Seine Métropole sont désormais rassemblées autour de l’Entente Axe Seine. Une démarche de coopération qui rassemble une majorité d’EPCI de la Seine aval autour de coopérations en faveur de la transition écologique, économique et énergétique du territoire. *2 Dispositif mis en place uniquement pour les expositions temporaires dans les musées de Rouen, Paris et Le Havre en gestion des EPCI. Pour Paris Musées : la Crypte archéologique de l’Ile de la Cité, les Catacombes de Paris, la Maison de Balzac, la Maison de Victor Hugo, le Musée Bourdelle, le Musée Carnavalet, le Musée Cernuschi, le Musée Cognacq-Jay, le Musée de la Libération, le Musée du Général Leclerc, le Musée Jean Moulin, le Musée de la Vie romantique, le Musée d’Art Moderne de Paris, le Musée Zadkine, le Palais Galliera, le Petit Palais ; pour les musées de la Métropole de Rouen : le Musée des Beaux-Arts, le Musée de la Céramique, le Musée Le Secq des Tournelles, le Musée Beauvoisine, le Musée Flaubert et d’Histoire de la Médecine, le Musée Pavillon Flaubert, le Musée Maison des Champs Pierre-Corneille, le Musée Maison Natale de Pierre Corneille, le Musée Industriel de la Corderie Vallois, le Musée Fabrique des Savoirs ; pour les musées de la Ville du Havre : le MuMa, musée d’art moderne André-Malraux, le muséum d’histoire naturelle, la maison de l’Armateur, l’hôtel Dubocage de Bléville, l’abbaye de Graville.

Opéra de Rouen : l'État se mobilise

1 mois 1 semaine ago
L'État a entendu l'appel de la Métropole et se mobilise pour sauver notamment l'Opéra pour les enfants. Face aux difficultés financières de l’Opéra, le Président de la Métropole Rouen Normandie, Nicolas Mayer-Rossignol, avait alerté et saisi par courrier il y a une semaine la Ministre de la Culture Rima Abdul Malak. Il appelait notamment à un effort de solidarité financière de l’ensemble des partenaires. L’appel a été entendu. Hier soir, l’État confirmait un soutien complémentaire de 200 K€, qui prend deux formes : une enveloppe supplémentaire de 129 000 € au titre du dispositif énergie et une aide exceptionnelle de 70 000 €. La Métropole Rouen Normandie sera également au rendez-vous. La séance plénière de lundi dernier a montré une mobilisation de tous les élus, au-delà des sensibilités partisanes, et permis de dégager un large consensus pour soutenir l’Opéra. Il sera donc proposé aux élus de voter 300 000 € de financement métropolitain exceptionnel supplémentaire, notamment pour sauver les séances d'Opéra participatif de la saison 2023, si attendues par les enfants, leurs familles et les écoles. Pour Nicolas Mayer-Rossignol, Maire de Rouen, Président de la Métropole Rouen Normandie, et Laurence Renou, Vice-Présidente en charge de la culture : « Nous remercions vivement Madame la Ministre pour ce soutien, ainsi que la Région Normandie. La mobilisation exceptionnelle de 300 000 € de la Métropole permettra, nous l'espérons, de sauver la programmation 2023 de l’Opéra participatif des enfants, que le Conseil d’administration de l’Opéra du 2 février avait dû se résoudre à annuler. Il s’agit également avec cette décision d’adresser aux équipes, au public et à tous les amoureux de l’Opéra un message de soutien et de mobilisation collective dans une période où de nombreuses inquiétudes s’expriment, à Rouen comme dans d’autres villes de France. Nous le disons clairement : pour nous, la culture est essentielle. Par cette décision nous réaffirmons aussi notre engagement collectif au projet Rouen Seine Normande Capitale européenne de la Culture 2028. » Ce soutien exceptionnel de 300 000 € s’ajoutera ainsi aux 1,3 M€ de participation, aux 400 000 € d’aide au loyer et au programme de rénovation du Théâtre des Arts (250 000 €/an depuis 4 ans) que verse la Métropole chaque année. Soit un total porté dès 2023 à 2,250 M€/an pour ce qui concerne le soutien financier de la Métropole Rouen Normandie à l’Opéra, ce qui en fait son deuxième plus important financeur. Aucun autre équipement culturel du territoire n’est soutenu à une telle hauteur. À plus long terme, l’enjeu est bien de consolider de façon pérenne le budget de l'Opéra, confronté à des difficultés à la fois conjoncturelles et structurelles et de permettre ainsi à l'établissement d’inscrire dans le temps long son projet culturel et artistique. Les échanges entre partenaires devront tenir compte de l’ensemble des financements publics au bénéfice de la culture et de ses équipements, à l’échelle du territoire métropolitain. La Métropole prendra toute sa part, comme elle l’a toujours fait. Les délibérations nécessaires seront soumises dès que possible aux organes délibérants de la Métropole.

La Métropole Rouen Normandie capitale des mobilités de demain

1 mois 1 semaine ago
Forte de son engagement à une conversion 100% énergies renouvelables à l’horizon 2050, la Métropole Rouen Normandie met en œuvre des politiques publiques ambitieuses pour favoriser une mobilité sobre et efficiente. Après une hausse de 10% de l’offre de transports en commun, des statistiques record sur le covoiturage plaçant Rouen comme le territoire français qui covoiture le plus, et de nombreuses actualités sur son offre vélo, la Métropole Rouen Normandie débute l’année 2023 sous le thème des mobilités décarbonées. Forte de son engagement à une conversion 100% énergies renouvelables à l’horizon 2050, la collectivité met en œuvre des politiques publiques ambitieuses pour favoriser une mobilité sobre et efficiente. En ville, 40% des trajets quotidiens parcourus en voiture font moins de 3 km , et ils sont deux fois plus polluants en milieu urbain qu’hors agglomération. 25 millions de personnes sont affectées par le bruit des transports, dont 9 millions à un seuil critique , et l’on dénombre 2 600  décès par an, en Normandie, directement imputables à la pollution atmosphérique. La Métropole Rouen Normandie s’engage aujourd’hui pour proposer des transports qui préserveront demain, à parts égales, la santé, le pouvoir d’achat et le climat.   Pour Nicolas Mayer-Rossignol, Maire de Rouen, Président de la Métropole Rouen Normandie, et Cyrille Moreau, Vice-Président en charge des transports, des mobilités d’avenir et des modes actifs de déplacement : « La mobilité est la clef de voûte de la social-écologie. Des transports à la fois plus propres, et toujours plus confortables et efficients sont non seulement une question de climat, mais aussi une question de pouvoir d’achat. Garantir une solution de mobilité décarbonée pour chaque habitant, adaptée à sa situation personnelle, c’est aussi un enjeu de justice sociale. Et nous en avons fait notre priorité. » Lire le communiqué de presse

La Métropole reconnue pour son engagement en faveur de la biodiversité

1 mois 1 semaine ago
La Métropole Rouen Normandie reçoit la reconnaissance Territoire Engagé pour la Nature pour la période 2023-2025, valorisant son programme d'actions à venir en matière de biodiversité. Lors de la rencontre Biodiversité et Territoires organisée à Amfreville-la-Mi-Voie le 26 janvier 2023 par l’ANBDD (Agence Normande de la Biodiversité et du Développement Durable), la Métropole Rouen Normandie a reçu la reconnaissance Territoire Engagé pour la Nature pour la période 2023-2025, valorisant son programme d'actions à venir en matière de biodiversité sur le territoire. Créé à l’initiative du Ministère de la transition écologique et solidaire et Régions de France, le dispositif a pour but de mobiliser les collectivités et les acteurs locaux autour de projets en faveur de la biodiversité. L’objectif est de faire émerger, reconnaître et accompagner des projets en faveur de la biodiversité portés par des collectivités. En candidatant, une collectivité élabore et s’engage à mettre en œuvre sous 3 ans un plan d’actions pour la biodiversité. Pour Nicolas Mayer-Rossignol, Maire de Rouen, Président de la Métropole Rouen Normandie, Charlotte Goujon, Vice-Présidente en charge de la transition écologique, la santé et la sécurité sanitaire et industrielle, Luce Pane, Vice-Présidente en charge de l’énergie, la sobriété énergétique et les déchets et Hugo Langlois, Conseiller Métropolitain Délégué aux enjeux liés à la Seine, les forêts, la biodiversité : « La Métropole Rouen Normandie est marquée par une grande richesse en matière de biodiversité, des milieux boisés au lit de la Seine qui traverse notre territoire. Ce patrimoine, il faut le préserver. C’est pourquoi nous avons engagé une politique de sauvegarde et de valorisation. Nous avons adapté nos politiques d’urbanisme et de planification, et nous continuons le travail depuis 2021 en restaurant les continuités écologiques que l’urbanisation avait mises à mal. Nous mettons également ce patrimoine au cœur de notre candidature comme Capitale Européenne de la Culture 2028, car il est notre grande richesse. » L’initiative Biodiversité et Territoires se décline dans les régions sous la gouvernance d’un collectif régional. En Normandie, celui-ci est constitué de la DREAL Normandie, la Région Normandie, l’Office français de la biodiversité, les Agences de l’eau Seine-Normandie et Loire-Bretagne ainsi que l’Agence normande de la biodiversité et du développement durable. La Métropole Rouen Normandie s’est vu remettre cette reconnaissance après soumission d’un dossier de candidature présentant les axes de préservation, de restauration et de reconquête de la biodiversité prévus sur la période 2023-2025. Le précédent plan d’actions 2015-2020 de la Métropole avait lui-aussi reçu plusieurs reconnaissances au niveau national et régional : • Capitale française de la biodiversité : élue Meilleure Intercommunalité en 2016 et 2018, avec une notation de 4 libellules sur 5 • Territoire Engagé pour la Nature en 2019 : label pour la période 2020-2022 • Charte d’Entretien des Espaces Publics de la FREDON, niveau 3 : labellisée Zéro Phyto en 2019 • Forêt d’Exception en 2015 et 2022 Bilan d'action complet Un plan d’actions 2023-2025 plus partenarial Dans la phase de renouvellement de ce plan d’actions en 2020, la Métropole a souhaité donner une vision plus partenariale de ce travail en passant à une Charte de la Biodiversité qui intègre désormais les actions des acteurs de la biodiversité sur le territoire de la Métropole, et non plus uniquement les actions portées par la Métropole. Cette nouvelle charte est un document d’intention auquel chacun des partenaires pourra adhérer et être associé dans le cadre du Comité technique. Elle a été approuvée par les élus de la Métropole en Conseil Métropolitain du 13 décembre 2021 et se décline en 8 grands axes intégrant chacun des fiches actions. Axe 1 - Améliorer les connaissances naturalistes et du foncier - identifier et protéger les trames verte, bleue, noire et brune du territoire 1. Protéger la biodiversité par la mise en œuvre d’outils stratégiques 2. Élaborer une cartographie numérique des trames verte, bleue et noire du territoire et identifier les points de rupture dans les corridors 3. Engager des réflexions et identifier des pistes d'actions sur la trame brune 4. Favoriser la réalisation d’Atlas de la Biodiversité Communale (ABC) 5. Organiser et gérer les données d’observations naturalistes 6. Prendre en compte la biodiversité dans la gestion des infrastructures de la Métropole (ouvrages d'art, passages à faune, etc. ) 7. Renforcer les outils de protection des espaces naturels remarquables 8. Prendre en compte le changement climatique dans la préservation de la biodiversité (lien avec le PCAET) 9. Identifier les grands enjeux du territoire en matière de maîtrise foncière pour la biodiversité et la nature en ville. Axe 2 - Restaurer et valoriser la sous-trame aquatique et les zones humides 10. Restaurer et gérer les zones humides 11. Préserver et gérer les cours d'eau 12. Restaurer et gérer les mares du territoire Axe 3 - Restaurer, gérer et valoriser la sous-trame boisée 13. Suivre, conserver ou développer la biodiversité en forêt 14. Suivre les réflexions en cours sur les évolutions en lien avec le changement climatique, animer et faire vivre un groupe de travail normand, mener des actions d’expérimentations sur le territoire de la CFT, adapter les plantations et les modalités de gestion en lien avec le changement climatique et les différents milieux (forêt, agricole, ville) 15. Prévenir les risques liés au changement climatique Axe 4 - Protéger, restaurer et valoriser les milieux secs silicicoles et calcicoles 16. Restaurer et gérer les milieux silicicoles 17. Restaurer et gérer les milieux calcicoles Axe 5 - Protéger et valoriser la biodiversité par les pratiques agricoles en milieu rural 18. Mettre en œuvre un programme de sauvegarde des plantes messicoles 19. Préserver et renforcer le réseau de haies bocagères 20. Mettre en œuvre une gestion écologique des bords de route en milieu rural 21. Développer les pratiques agricoles favorables à la préservation des ressources (biodiversité, eau, sols) et accompagner les exploitants Axe 6 - Développer la nature en ville 22. Se doter d'une culture commune de la nature 23. Renaturer le territoire urbain 24. Gérer durablement l'espace urbain Axe 7 - Suivre les perturbations des milieux et œuvrer pour la protection des espèces rares et menacées 25. Mettre en place une stratégie de conservation des espèces animales et végétales les plus menacées 26. Constituer des listes d’espèces végétales 27. Détecter et gérer les espèces exotiques envahissantes 28. Préserver les insectes pollinisateurs sauvages et évaluer l'impact de l'apiculture Axe 8 - Concerter, sensibiliser, soutenir et accompagner les acteurs du territoire 29. Renforcer les coopérations et l'attractivité du territoire 30. Soutenir les communes dans leurs actions en faveur de la biodiversité 31. Sensibiliser la population à la biodiversité 32. Soutenir les associations de protection de l'Environnement sur le territoire de la Métropole 33. Engager les entreprises dans la préservation de la Biodiversité (Coalition COP21, Mécénat) 34. Mettre en place une gestion participative de la biodiversité par le biais des chantiers nature Des actions concrètes récompensées Afin de faire valoir la qualité du plan d’actions de la Métropole Rouen Normandie et son adéquation avec le cahier des charges de l’appel à candidatures Territoires Engagés pour la Nature, des actions spécifiques ont été mises en avant. La modélisation de la végétalisation du territoire Cette modélisation a été réalisée par une technique d’orthophotographie infrarouge, avec l’intervention d’algorithmes d’apprentissage permettant le vectorisation des résultats. Cette modélisation permettra non seulement d’identifier des indicateurs de suivi dans nos objectifs, tels que l’engagement « Zéro Artificialisation Nette », mais également de prévenir les risques d’inondation, de ruissellement, de déclin de la biodiversité ou encore de création d’îlots de chaleur dans les milieux urbanisés. La politique foncière forestière Le territoire métropolitain est composé à 30% de forêts, dont certaines ne sont pas gérées durablement. La veille, l’acquisition puis la gestion durable des parcelles forestières par la Métropole permet de garantir une gestion durable, d’approvisionner la filière bois locale, de travailler à la certification des forêts et de travailler à l’adaptation de ces espaces forestiers au changement climatique (forêt en libre évolution…). Deux objectifs : 100% des forêts de la Métropole sous document de gestion durable, 100% des forêts métropolitaines certifiées. La concertation citoyenne autour de la stratégie de protection des arbres remarquables sur le territoire de la Métropole Lancée au printemps 2023, cette consultation citoyenne sera déployée en parallèle d’un plan de communication, d’animations et d’évènements visant à sensibiliser sur la place des arbres en ville, ou encore sur les risques engendrés par le changement climatique pour le patrimoine arboré remarquable (hausse des températures, tempête, sécheresse...). Cette consultation vise à mieux connaître les arbres déjà protégés, tout en définissant collectivement une liste de critères justifiant le classement en arbre remarquables : âge, essence, histoire de l'arbre, localisation, caractéristiques morphologiques... Les citoyens seront donc invités à proposer via un formulaire en ligne à renseigner le classement de nouveaux arbres.  

La Métropole maintient le cap de la transition social-écologique

1 mois 2 semaines ago
La Métropole Rouen Normandie a adopté ce lundi 6 février 2023 un ensemble de mesures fortes avec pour principal objectif de poursuivre la transition social-écologique engagée à l’échelle du territoire. La Métropole bâtit son Plan d’adaptation au changement climatique et renforce plusieurs dispositifs en faveur de la réduction des émissions carbone et de la transition des mobilités : poursuite et pérennisation du covoiturage, développement de l’énergie photovoltaïque à Malaunay et création d’une voie verte entre Duclair et Villers-Écalles… La Métropole engage par ailleurs des objectifs d’investissements importants pour ses équipements et réseaux d’assainissements ainsi que d’eau potable. Elle agit pour la promotion des commerces de centre-ville en adhérant au réseau national "Institut pour la Ville et le Commerce". Enfin, les élus adoptent un dispositif de lutte contre les risques de corruption et la Métropole continue d’accompagner financièrement les communes dans leurs projets structurants. Pour Nicolas Mayer-Rossignol, Président de la Métropole Rouen Normandie : « Face au changement climatique, il ne suffit pas de réduire notre impact sur l’environnement, il nous faut également anticiper les conséquences de celui-ci, qui sont d’ores et déjà certaines. Sur notre territoire, le changement climatique entraînera des conséquences concrètes que nous avons identifiées grâce à la réalisation d’un diagnostic de vulnérabilité : risques d’inondations, vulnérabilité de nos forêts, îlots de chaleur, qualité et disponibilité de l’eau. Nous adoptons notre stratégie de résilience à travers un Plan d’adaptation dont les objectifs seront de continuer l’évaluation des risques, les intégrer à nos politiques publiques, sensibiliser les acteurs du territoire à ceux-ci et anticiper la gestion des crises. La lutte contre le changement climatique doit interroger l’ensemble de nos politiques. Nous poursuivons nos actions concrètes pour la transition social-écologique : prolongation et pérennisation de l’expérimentation du covoiturage - domaine où nous sommes champions de France ! -, participation à la réalisation d’une voie verte sur l’ancienne voie ferrée entre Duclair et Villers-Écalles, soutien au développement de l’énergie photovoltaïque à Malaunay, renforcement du dispositif des parkings relais, définition d’objectifs d’investissements importants pour nos équipements et réseaux d’assainissements ainsi que d’eau potable… Nous adoptons par ailleurs des mesures fortes et structurantes pour le territoire : adhésion au réseau national "Institut pour la Ville et le Commerce", qui nous permettra notamment de valoriser le charme de nos commerces de proximité, développement d’un dispositif de lutte contre les risques de corruption et accompagnement des communes dans leurs projets en particulier dans le contexte de la crise énergétique face à laquelle nous décidons de créer un nouveau dispositif d’aide aux petites communes. Face aux nombreux enjeux, nous restons pleinement mobilisés pour être à la hauteur ! On se bat. On ne lâche rien. » Conseil métropolitain du 6 février 2023

Artisans et commerçants menacés : la Métropole réagit !

1 mois 2 semaines ago
Dans un courrier adressé vendredi 3 février à Bruno Le Maire, Ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, les élus de la Métropole appellent le gouvernement à entreprendre des ajustements sur les dispositifs d’aide et à mettre en place des mesures de sauvegarde et de protection à destination des petites entreprises. La Métropole Rouen Normandie a mis en place, dès le 30 septembre 2022, un Conseil de Défense Énergétique. Ce travail collégial et partenarial est une initiative unique en France, réunissant tous les niveaux de puissance publique, les représentants du monde économique et commerçant, les énergéticiens, les bailleurs sociaux et des représentants du monde associatif et citoyen autour des problématiques liées à la crise énergétique. Lors du dernier Conseil de Défense Énergétique, qui s’est tenu le 25 janvier dernier, les artisans, commerçants et petites entreprises ont alerté sur leur situation préoccupante : envolée des factures d’énergie, clauses contractuelles empêchant toute résiliation, dispositifs d’aide complexes et différenciants… Nicolas Mayer-Rossignol, Maire de Rouen, Président de la Métropole Rouen Normandie et Abdelkrim Marchani, Vice-Président en charge de l’économie, l’attractivité, l’enseignement supérieur et la recherche, le numérique, l’Europe et l’international ont adressé un courrier à Bruno Le Maire, Ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance. Dans celui-ci, les élus appellent le gouvernement à entreprendre des ajustements sur les dispositifs d’aide et à mettre en place des mesures de sauvegarde et de protection à destination des petites entreprises, y compris celles qui dépassent 10 salariés, afin d’éviter les distorsions liées aux effets de seuil. Courrier de Nicolas Mayer-Rossignol, Maire de Rouen, Président de la Métropole Rouen Normandie et Abdelkrim Marchani, Vice-Président en charge de l’économie, l’attractivité, l’enseignement supérieur et la recherche, le numérique, l’Europe et l’international à Bruno Le Maire, Ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance.

Il faut sauver l'Opéra de Rouen !

1 mois 2 semaines ago
L'Opéra de Rouen est en péril. Nicolas Mayer-Rossignol, Président de la Métropole Rouen Normandie sollicite la Ministre de la Culture afin que toutes les parties prenantes se mobilisent d'urgence. L’Opéra de Rouen Normandie est confronté depuis 2018 à des difficultés financières, aggravées par la crise énergétique actuelle. Des difficultés qui remettent en cause sa programmation et imposent une période exceptionnelle de fermeture tout en interrogeant à plus long terme sur le devenir de l'établissement. Malgré le soutien de la Région Normandie et de la Métropole Rouen Normandie, cet équipement culturel essentiel à l’attractivité du territoire est menacé. Dans un courrier en date du 2 février 2023, Nicolas Mayer-Rossignol, Maire de Rouen, Président de la Métropole Rouen Normandie interpelle Mme Rima Abdul Malak, Ministre de la Culture  sur la situation financières de cet équipement d'excellence qui contribue grandement à l'attractivité culturelle de notre territoire. Un seul mot d'ordre : il faut sauver l'Opéra de Rouen et son projet artistique qui bénéficie du label Théâtre lyrique d'intérêt national, porté par une direction et des équipes de grande valeur. Les difficultés rencontrées par l'Opéra de Rouen sont aujourd'hui essentiellement structurelles. En effet, l'Opéra a perdu depuis quelques années une part importante de ses financements publics, notamment ceux des Départements de Seine-Maritime et de l'Eure. Le budget de l’Opéra se caractérise par un engagement déjà très affirmé de la Région Normandie (7,6M€ par an). De son côté, la Métropole Rouen Normandie, qui a intégré la gouvernance de l’établissement en 2018 au terme d’un transfert de compétence, est aujourd'hui le deuxième financeur en tant que collectivité locale, à hauteur de 1,7M€ par an. En ces premières semaines de 2023, la situation est extrêmement préoccupante. Nicolas Mayer-Rossignol appelle chacun des partenaires à un effort pour sauver l'Opéra. Pour contribuer à cet effort, il confirme son souhait de proposer aux élus de la Métropole Rouen Normandie d’augmenter significativement la contribution financière métropolitaine, à hauteur de plusieurs centaines de milliers d’euros par an. Mais la Métropole ne saurait évidemment produire seule les efforts nécessaires au rétablissement de la situation financière de l’EPCC. Elle n’en a tout simplement pas les moyens, dans le contexte de contraintes diverses qui pèsent sur les acteurs publics et en particulier les collectivités locales. La solution ne peut être que collective. "C’est pourquoi j’en appelle à votre soutien pour contribuer, avec nous, à sauver l’Opéra de Rouen Normandie. Un tour de table mobilisant, au-delà de la Région et de la Métropole, l’État ainsi que les Départements de la Seine-Maritime et de l’Eure, permettrait de sortir de l’impasse actuelle et de dégager rapidement des perspectives. La Métropole prend d’ores et déjà toute sa part de cet effort de solidarité, nous sommes prêts", insiste Nicolas Mayer-Rossignol, dans son courrier adressé à la Ministre de la Culture. @ crédit photo : Ville de Rouen   Courrier Nicolas Mayer-Rossignol    

Un Centre de Congrès à l'horizon 2030

1 mois 3 semaines ago
Un Centre de Congrès verra le jour sur le territoire de la Métropole de Rouen, à l'horizon 2030. La Métropole de Rouen, attentive aux sollicitations des acteurs locaux et nationaux ces dernières années, a engagé il y a un an une réflexion sur le sujet visant à étudier l’opportunité de l'aménagement d'un Centre de Congrès et sa faisabilité. Centralité, accessibilité en transports en commun, proximité des services... Après la prise en compte de nombreux critères, ce sera donc l’îlot dit " Lapeyre", du nom de l’enseigne commerciale actuellement installée, qui accueillera ce projet de grande ampleur. Le Centre de Congrès de Rouen verra le jour à l’horizon 2030. Pour Nicolas Mayer-Rossignol, Maire de Rouen, Président de la Métropole Rouen Normandie, Abdelkrim Marchani, Vice-Président en charge de l’économie, l’attractivité, l’enseignement supérieur et la recherche, la vie étudiante, le numérique, l’Europe et l’international, Christine de Cintré, Conseillère Métropolitaine Déléguée au tourisme et à Capitale Européenne de la Culture 2028, Présidente de Rouen Normandie Tourisme & Congrès et Valentin Rasse Lambrecq, Adjoint au Maire de Rouen en charge des Quartiers Ouest : "La Métropole Rouen Normandie gagne en attractivité. Stratégiquement située sur l’Axe Seine, et alors que son intérêt touristique est reconnu en Europe et dans le monde, nous avons encore matière à développer le tourisme d’affaires. Ce futur Centre de Congrès sera pour notre territoire un outil de rayonnement national et international indéniable, permettant de maintenir notre territoire compétitif. Mais il sera avant tout un équipement au service du développement du territoire et de ses acteurs, permettant un gain d’attractivité supplémentaire et des retombées économiques vertueuses." Une étude des besoins, au plus près des parties prenantes Afin d’identifier les besoins de toutes les parties prenantes locales, une étude de marché a été menée. Celle-ci a confirmé l’opportunité d’un équipement de congrès sur notre territoire, mettant principalement en avant le besoin d’espace et les retombées économiques vertueuses : • C’est un besoin pour l’économie locale, notamment pour les acteurs de la santé, de la recherche et de l’enseignement supérieur, aujourd’hui contraints d’organiser leurs congrès ailleurs qu’à Rouen ou dans des conditions souvent peu adaptées aux enjeux, • Un centre de congrès est également source de retombées certaines pour le commerce, l’hôtellerie et la restauration. Aujourd’hui, faute d’outil de congrès, le tourisme d’affaires est encore peu développé dans la Métropole. De la faisabilité à la programmation : un cahier des charges défini Dans un second temps, la Métropole Rouen Normandie a conduit une étude de programmation et de faisabilité. Celle-ci visait à établir un cahier des charges pour répondre aux besoins spécifiques du territoire. Cette étude permettait également de définir les caractéristiques du lieu d’accueil de l’infrastructure. Cette étude a permis de définir les caractéristiques techniques du futur équipement : - Emprise au sol minimum, y compris stationnement de 9 900 m2, - Programme de 12 790 m2 dont 12 533 m2 équipements collectifs, - Amphithéâtre de 1 000 places, et une salle supplémentaire de 400 places, - Priorité donnée à la connectivité, - Possibilité de compléter l’équipement par un hôtel. Cette même étude a permis de retenir le site d’implantation du futur Centre de Congrès. Plusieurs localisations potentielles ont été analysées et comparées sur la base de différents critères : disponibilité foncière, contraintes réglementaires, accessibilité par les transports en commun, proximité de services (hôteliers notamment), attractivité. C’est en définitive l’îlot dit "Lapeyre" qui a été choisi par la Métropole en raison de sa surface, de sa centralité, de sa visibilité, de la proximité immédiate de la Seine, de son accessibilité et des enjeux liés à l’aménagement urbain du quartier. Cet aménagement permettra également de proposer un geste architectural fort dans le quartier Ouest de Rouen, aujourd’hui en pleine mutation. Quelles sont les prochaines étapes ? La Métropole engage les procédures liées à la maîtrise foncière du site ainsi qu’à la réalisation de l’opération (faisabilité détaillée, pré programme, désignation de la maîtrise d’œuvre, chantier...) : - Lancement du concours de maitrise d’œuvre en septembre 2023, - Jury de sélection des équipes de maitrise d’œuvre en février 2024, - Jury de sélection du projet retenu en novembre 2024. La livraison de l’équipement est envisagée en janvier 2031.

Incendie Bolloré Logistics : la Métropole saisit le ministre de l'Intérieur

1 mois 3 semaines ago
Les élus de la Métropole adressent un courrier à Gérald Darmanin afin d'obtenir davantage de moyens logistiques et humains pour les services de secours et d'inspection. À l’instar de Lubrizol, l’incendie survenu le 16 janvier sur le site de Bolloré Logistics nous rappelle que notre territoire est particulièrement exposé au risque industriel. Face à ce constat et devant l’inquiétude légitime des habitants, la Métropole Rouen Normandie demande plus de moyens logistiques et humains pour les services de secours et d’inspection. En effet, depuis 2019 et malgré les efforts réalisés à différents niveaux, seuls deux postes ont été créés dans l’inspection. Par ailleurs les sapeurs-pompiers manquent de matériel, en particulier de bras élévateurs. Face aux enjeux auxquels est confronté notre territoire, la Métropole Rouen Normandie renouvèle son souhait à l’État de disposer de moyens adéquats. Nicolas Mayer-Rossignol, Maire de Rouen, Président de la Métropole Rouen Normandie, Julie Lesage, Maire de Grand-Couronne, Charlotte Goujon, Maire de Petit- Quevilly, Vice-Présidente de la Métropole Rouen Normandie en charge de la transition écologique, de la santé et de la sécurité sanitaire et industrielle, cosignent un courrier adressé au Ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin.   Lire le courrier

Lovélo stationnements vélos : la nouvelle solution sécurisée !

2 mois ago
Avec Lovélo stationnements vélos, la Métropole Rouen Normandie développe son réseau de services pour mettre en sécurité les vélos des usagers. Chaque jour, en France, un vélo est volé par minute, soit 400 000 vélos par an. Ces statistiques font de la France le 4ème pays d’Europe en matière de vol de vélos. Au travers de sa marque Lovélo, la Métropole Rouen Normandie a décidé de créer plusieurs services publics dédiés à la pratique du vélo. Le premier service déployé est Lovélo location longue durée, mis en place en septembre 2021. Ce service est une réussite avec 2 500 contrats de location de vélos en un peu plus d’un an. En décembre 2022, la Métropole a lancé son deuxième service : Lovélo stationnement, dédié au stationnement sécurisé des vélos. Pour Nicolas Mayer-Rossignol, Maire de Rouen, Président de la Métropole Rouen Normandie, Cyrille Moreau, Vice-Président en charge des transports, des mobilités d’avenir et des modes actifs de déplacement et Juliette Biville, Conseillère Métropolitaine déléguée aux modes actifs de déplacement : « La réussite de la transition vers les mobilités douces dépend de beaucoup de facteurs : tarifs, efficacité, accessibilité… et le confort et la sérénité ne sont pas à négliger. Les solutions de stationnement privées sont rares, onéreuses, et n’apportent pas toujours la sécurité nécessaire pour protéger son mode de transport. Nous avons souhaité accompagner les usagers en leur proposant un service accessible et pratique. Pour proposer une alternative crédible à la voiture individuelle, il faut mettre en place les bons outils ! » Lovélo stationnement vélos : qu’est-ce que c’est ? Le nouveau service de la Métropole Rouen Normandie vise à proposer un stationnement sécurisé, permettant aux habitants de garer leur vélo sur l’une des 300 places disponibles dans les parkings sécurisés du territoire. Des emplacements sécurisés dans l’espace public, par le biais de mobiliers (17 places) et dans les parkings souterrains de la Métropole, notamment dans le centre-ville de Rouen et d’Elbeuf. Déjà un large panel de parkings sécurisés ! Déjà trois parkings souterrains, et quatre parcs vélos reconnaissables à leur habillage en bois, sont installés, pour un total actuel de 170 places. Au cours de l’année 2023, de nouveaux parkings vélos automatisés seront déployés sur l’Île Lacroix, dans le quartier Saint-Sever, le quartier Saint Marc… Au final, ce sont 300 places sécurisées qui seront disponibles pour les cyclistes ! Plaine de la Ronce à Isneauville, et à Rouen, près du Hangar 107, près du Square Verdrel, et dans les parkings Vieux-Marché, Opéra; Franklin. Au printemps… un parking à vélos automatisé ! Au printemps, une innovation française de parking hautement sécurisé, produit par le fournisseur la Ruche à Vélos, sera mis en service. Ce parking doté de 68 places sera entièrement automatisé. Il sera installé à proximité de l’avenue Jean-Jaurès à Petit-Quevilly. Lovélo stationnement vélos : modalités et tarifs Pour bénéficier du service Lovélo stationnement vélos, les usagers peuvent soit s’abonner à l’année ou au mois, soit réserver et payer un ticket horaire pour une journée ou une demi-journée. Chaque abonnement ou ticket horaire permet d’accéder à une ou deux places dédiées dans un parking selon les tarifs suivants : Pour réserver une place, il suffit de créer un compte sur le site internet : https://portail.larucheavelos.fr/rouen ou depuis l’application smartphone « LOVELO » et de choisir une formule d’abonnement en sélectionnant une place pour votre vélo et le parking souhaité. L’accès au parc vélo s’effectuera soit avec un smartphone par l’intermédiaire de l’application dédiée, soit avec une carte Astuce ou une carte Atoumod. Une carte LOVÉLO stationnement pourra être commandée. Stationnement à la demande : un parc vélos près de chez vous, c’est possible ! Si vous ne trouvez pas l'emplacement qui vous convient , faites-le nous savoir. Vous ne disposez pas de solution sécurisée pour stationner votre vélo à votre domicile ou à votre entreprise (qui compte moins de 20 salariés) ? Vous êtes éligible au dispositif de stationnement à la demande. Déposez une demande depuis les applications du service. A partir de 2 demandes dans un rayon de 300m, votre dossier sera instruit dans un délai de 3 à 6 mois. Depuis la création de ce dispositif, la Métropole a enregistré plus de 200 demandes, et déploiera déjà 10 abris de 6 places au cours du 1er trimestre 2023. L’application Lovélo : simplicité et accessibilité ! Toutes les démarches relatives au stationnement vélo sont accessibles sur l’application Lovélo, disponible sur Apple App Store et sur le Google Play Store.  

Incendie Bolloré Logistics : une exigence de transparence et de vigilance

2 mois ago
Mardi 17 janvier, moins de vingt-quatre heures après qu’un incendie s’est déclaré sur le site de l’entreprise Bolloré Logistics, Nicolas Mayer-Rossignol, Président de la Métropole Rouen Normandie et Julie Lesage, Maire de Grand-Couronne, ont retrouvé les équipes d’intervention sur place pour dresser un premier bilan de la situation. À 16h30, lundi 16 janvier, le feu a débuté au sein d’un entrepôt dans lequel étaient stockées 1200 batteries au lithium et des pièces détachées automobiles avec notamment près de 70 000 pneus. À 23h30, l’incendie des cellules de l’entreprise Bolloré Logistics et de la société Districash était circonscrit. Mais durant la nuit, vers 3h30, un nouveau départ de feu était observé dans une autre cellule, sur le même site, occupée par la société Ziegler, abritant du textile et des palettes. À 6 heures du matin, mardi 17 janvier, ce nouvel incendie était circonscrit à son tour et l’ensemble du site sécurisé grâce à l’intervention de plus d’une centaine de pompiers. Sur le plan humain, aucune victime n'est à déplorer. Dès son arrivée sur place, Nicolas Mayer-Rossignol a tenu à remercier les pompiers, les agents de l’État et les agents communaux pour leur travail et leur engagement. “Il est aussi de mon devoir de venir chercher ici des réponses aux questions que se posent les habitants et de prendre en compte leur légitime inquiétude.” Pour de nombreux habitants, cet incendie fait bien sûr écho au drame du 26 septembre 2019 avec l’incendie du site industriel de Lubrizol et Normandie Logistique. “ Un enjeu d’autant plus important que le département de la Seine-Maritime est le plus exposé en France en matière de sécurité industrielle.” Dans un tel contexte, Nicolas Mayer-Rossignol a évoqué plusieurs attentes. Et d’abord, davantage de moyens matériels et humains. “Ils existent mais ils méritent d’être amplifiés avec des outils aussi spécifiques que les bras élévateurs aériens qui sont à l’œuvre sur cet incendie.” Ensuite, dans le registre des inspections, et suite à l’incendie de Lubrizol, des engagements avaient été pris pour renforcer les services de l’État sur le terrain. “Des effectifs supplémentaires ont été déployés en effet mais ils ne sont pas suffisants. Il faut plus de contrôle”, a indiqué Nicolas Mayer-Rossignol. Concernant la réglementation aussi, le Président de la Métropole Rouen Normandie a souhaité que des améliorations soient apportées aux technologies de fabrication des batteries au lithium. Parmi les hypothèses évoquées pour le départ de feu, l’auto-combustion de ces batteries serait une piste possible. Enfin, il a été question de transparence. “Nous avons besoin d’améliorer l’information et la communication. La Métropole a fait sa part en envoyant un SMS dès 18h12 aux abonnés du système d’alerte des risques naturels et industriels, relayé par l’application Rouen Métropole dans ma poche. Nous travaillons également en amont sur la culture du risque mais ça ne suffit pas et nous pouvons progresser, sans jamais nous substituer aux services de l’État.” Pour les prochaines heures et les prochains jours, et tandis que les causes de l’incendie restent à identifier, Nicolas Mayer-Rossignol a exprimé d’autres exigences. “Nous demandons une transparence totale et immédiate, notamment sur la question de la pollution de l’air et de l’eau. Pour que des mesures soient comprises et acceptées, il faut qu’il y ait de l’information, et qu’elle soit diffusée, rapidement et clairement. C’est ce que nous demandons aujourd’hui à l’État.”

Thomas Pesquet parrain de la candidature Rouen Capitale Européenne de la Culture 2028

2 mois 1 semaine ago
L’astronaute Thomas Pesquet, deuxième personnalité préférée des Français, est le parrain de la candidature Rouen Seine Normande 2028 au titre de Capitale européenne de la culture. Thomas Pesquet a grandi entre Dieppe et Rouen où il a fait une partie de ses études. À 44 ans, l’astronaute est la deuxième personnalité préférée des Français selon un sondage paru dans le Journal du Dimanche du 1er janvier 2023. Fidèle à sa région d’origine, Thomas Pesquet est le parrain de la candidature de Rouen au titre de Capitale européenne de la culture. « Je suis très heureux d’être le parrain de la candidature de Rouen comme Capitale européenne de la culture 2028, explique Thomas Pesquet. C’est mon territoire, c’est là où j’ai mes racines, c’est le territoire qui m’a donné des ailes. C’est un creuset, c’est un territoire où se rassemblent les populations. Le caractère rural, la culture, le caractère scientifique, technique, industriel parfois : tout ça se mélange de manière harmonieuse et c’est ça qu’on veut représenter. » Et il poursuit : « On a des challenges techniques et scientifiques en face de nous qui sont globaux, et la première étape c’est de les comprendre, de les expliquer, de les partager, de les étudier. C’est à partir de ce partage qu’on va réussir à les résoudre pour nous et pour les générations futures. » La candidature Rouen Seine Normande 2028 est pensée comme un outil de dialogue, de partage des savoir et des savoir-faire, y compris la culture scientifique, domaine dans lequel le parrainage de Thomas Pesquet prend tout son sens. L’astronaute a notamment déclaré dans une conversation avec le Président de la République en 2021 : « Par le hublot de la Station spatiale, on voit distinctement la fragilité de la Terre, une oasis avec des ressources limitées, et les effets néfastes des activités humaines, la pollution des rivières, la pollution atmosphérique. » Une fragilité qui touche particulièrement la Seine normande et son évolution dans les années qui viennent et qui se trouve au cœur du projet de candidature au titre de Capitale européenne de la culture 2028. LA CANDIDATURE ROUEN SEINE NORMANDE 2028 Le territoire de la candidature de Rouen Seine Normande 2028 part de la ville de Rouen et de sa Métropole et s’étend le long de la vallée de Seine normande, de Giverny au Havre, jusqu’à Honfleur. Les collectivités du territoire ont exprimé leur volonté profonde de travailler ensemble, avec les habitants, les artistes, les entreprises, les associations et tous les acteurs culturels pour métamorphoser le territoire grâce au levier que constitue le label Capitale européenne de la culture. Rappel du calendrier de la candidature en France : 2 janvier 2023 : dépôt du dossier de candidature 2023 : Pré-sélection des candidatures puis désignation la ville retenue en fin d’année 2024-2028 : Phase de mobilisation et de production du projet 2028 : Rouen Seine Normande devient Capitale Européenne de la Culture DEVENIR CAPITALE EUROPÉENNE DE LA CULTURE EN 2028 Chaque année, la Commission européenne met à l’honneur deux ou trois villes européennes en attribuant le titre Capitale Européenne de la Culture. Les villes sélectionnées peuvent ainsi, le temps d’une année, promouvoir leur patrimoine et leur dynamisme culturel au travers de nombreux événements. Devenir Capitale Européenne de la Culture est un projet collectif et citoyen dont l’ambition est de transformer durablement le territoire et son image par le biais de la culture. Le label est principalement accordé à des villes dites « résilientes », sachant s’appuyer sur leurs faiblesses et leurs crises pour se fixer des objectifs ambitieux de transformation du territoire sur le long terme en utilisant la culture comme un levier. Depuis les origines du programme en 1985, plus de 60 villes ont déjà reçu ce label, dont quatre villes françaises : Paris (1989), Avignon (2000), Lille (2004) et Marseille (2013). En 2028 une nouvelle ville française sera sélectionnée, aux côtés d’une ville tchèque (Broumov ou Ceské-Budejovice) et d’une ville d’un pays non-membre (Budva au Monténégro ou Skopje en Macédoine du Nord).

2023 : la Métropole continue d'investir

2 mois 1 semaine ago
À l'occasion d'une conférence de presse le vendredi 6 janvier, Nicolas Mayer-Rossignol, Maire de la Ville de Rouen et Président de la Métropole de Rouen Normandie a fait le bilan de l'année 2022 et a présenté les différents projets qui rythmeront l'année 2023. Santé, mobilités, enseignement supérieur... La Métropole de Rouen Normandie a engagé des investissements en 2022. En matière de santé, 15 M€ ont été investis pour permettre le déploiement de projets d’urgence et de moyen/long terme sur son territoire : lits de réanimation et soins critiques, lutte contre les violences faites aux femmes, santé mentale, addictologie, gériatrie, cancérologie, périnatalité... "C'est un bel exemple d'un service public en grande difficulté sur lequel la Métropole s'est mobilisée",  a déclaré Nicolas Mayer-Rossignol. "Concernant les mobilités, nous avons fait le choix de déployer un vaste plan de renforcement du Réseau Astuce en septembre dernier, avec de nouvelles lignes et une augmentation des fréquences". Le Président de la Métropole de Rouen a également rappelé le développement d'autres services de mobilités comme Lovélo et le covoiturage. "La Métropole a été désignée comme premier territoire de France pour le covoiturage en France." Côté enseignement supérieur, cinq nouveaux établissements - faculté dentaire, école vétérinaire, Fauchon... -  s'installent ou vont s'installer sur le territoire. "C'est révélateur d'une certaine attractivité." Les projets 2023 Parmi les projets 2023, Nicolas Mayer-Rossignol a annoncé l'installation prochaine du siège social de la société Ébusco qui produit et assemble des bus électriques. L'entreprise a retenu le site de Renault Cléon, avec une centaine d'emplois à la clef. "C'est un signal positif pour le territoire et son attractivité, autour d’une vision stratégique claire : développer l’économie décarbonée".  La réalisation de pistes cyclables se poursuit en 2023. " C'est le cas sur le boulevard de l'Europe à Rouen. Le chantier apporte des nuisances  mais une piste sécurisée est nécessaire. La question de la sécurité des pistes cyclables est un véritable enjeu pour notre territoire". Dans le centre historique de Rouen, Coeur de Métropole continue de valoriser les quartiers : la rue de Crosne près de la place du Vieux-Marché ou la canopée de l'Allée Eugène-Delacroix. La piétonnisation de quelques quartiers du centre-ville sera au coeur d'une vaste concertation qui sera lancée en 2023. Sur l'île Lacroix - un projet à long terme - les premiers chantiers seront visibles cette année. Parmi les temps forts qui vont marquer le territoire cette année, l'Armada, du 8 au 18 juin, très attendu par le public. L'Armada s’engage avec l’Institut de l’Océan, pour sensibiliser les visiteurs à la protection des océans et des fleuves. Enfin, la Ville de Rouen est officiellement candidate au titre de Capitale Européenne de la Culture. "Une belle unité politique, de Giverny au Havre".
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11 mois 2 semaines ago
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