Du haut de la Côte Sainte-Catherine

2 weeks ago
Le diagnostic archéologique et la seconde phase de concertation ont été lancés en vue de la valorisation de la côte Sainte-Catherine. La Côte Sainte-Catherine, classée Monument Historique, représente l’un des sites les plus remarquables du patrimoine métropolitain. Véritable poumon vert situé aux portes de la ville, ce lieu de balade offre un panorama exceptionnel dans un cadre verdoyant, bénéficiant d’une biodiversité rare. Le projet de requalification de cet espace naturel fait l’objet d’une concertation citoyenne depuis 2021. À compter de mars 2024, cette concertation entrera dans sa deuxième phase qui permettra, d’ici la fin de l’année 2024, d’aboutir à un pré-projet. La présence de vestiges sur le site nécessite une phase de diagnostic archéologique, afin de s’assurer de leur bonne prise en compte et préservation dans le cadre de ce projet. L’Inrap, mandatée par la DRAC, effectuera des opérations de fouille à partir du 4 mars prochain.Pour Nicolas Mayer-Rossignol, Maire de Rouen, Président de la Métropole Rouen Normandie, Christine de Cintré, Conseillère Métropolitaine déléguée en charge du tourisme, Présidente de Rouen Tourisme, Sylvie Nicq-Croizat, Vice-présidente en charge de la démocratie participative, de la coconstruction citoyenne, de l’open data, Jean-Michel Bérégovoy, Adjoint au Maire notamment en charge de la ville résiliente et Pierre-Yves Rolland, conseiller municipal délégué aux Quartiers Est : « La côte Sainte-Catherine, promontoire naturel en cœur d’agglomération, méritait une vraie mise en valeur de tous ses atouts. On s’y était engagés, on s’y attèle dès maintenant ! La phase de diagnostic archéologique qui s’ouvre nous permettra de prendre la pleine mesure de son potentiel patrimonial afin de pouvoir enchaîner sur une grande concertation publique permettant de définir ensemble la façon dont mieux valoriser et préserver ce site à l’avenir. Nous souhaitons rendre à ce joyau vert toute sa place, l’ouvrir aux habitants, en faire un lieu de vie, riche en histoire et en devenir ! »Diagnostic archéologique de la Côte Sainte-Catherine (Bonsecours)Le Service Régional de l’Archéologie (DRAC) a mandaté l’Inrap pour effectuer un diagnostic archéologique sur les parcelles de la « partie haute » de la côte Sainte-Catherine, à Bonsecours, acquise par la Métropole en décembre 2022. Les résultats de cette opération archéologique devraient permettre à la Métropole et à son équipe de maîtrise d’œuvre d’élaborer un plan de valorisation du patrimoine archéologique de l’ancienne Abbaye et du fort Sainte-Catherine, aujourd‘hui entièrement recouverts de végétation. La Métropole mettra à disposition le terrain à partir de mars et effectuera le débroussaillage de certaines zones pour permettre les sondages.Les dernières fouilles archéologiques menées sur la côte Sainte-Catherine datent de 1994 et avaient permis d’évaluer l’importance patrimoniale du site. Ils s’inscrivaient dans le cadre de l’inscription du site au titre des monuments historiques. Leur but était de confirmer la bonne conservation des vestiges de l’abbaye Sainte-Catherine. Aujourd’hui, le diagnostic d’archéologie préventive poursuit des objectifs différents puisqu’il s’agit d’enrichir l’état des connaissances archéologiques et de cartographier les vestiges en place, qu’ils soient enfouis ou émergents, préalablement à leur mise en valeur par la Métropole. Ces recherches permettront de préciser l’emprise et l’état des différents monuments, afin de concilier leur préservation avec les futurs aménagements.Laurence Eloy-Epailly, ingénieure d’études au Service Régionale de l’Archéolohie (SRA), explique ce que les archéologues espèrent trouver cette fois-ci : « Si une grande partie des infrastructures médiévales et modernes est connue dans leurs grandes lignes, les données de leur fonctionnement quotidien nous échappent, les chercheurs restent par ailleurs attentifs à toutes autres activités antérieures actuellement non recensées : une fréquentation gallo-romaine décelée en 1994 pourrait ainsi être confirmée, tout comme la découverte de vestiges encore plus anciens qui ne peut être écartée. » Laurence Eloy-Epailly poursuit, « le site de la côte Sainte-Catherine est exceptionnel à plusieurs titres. C’est un promontoire naturel qui domine Rouen et offre une vue saisissante sur les boucles de la Seine ; il est ostensible autant qu’ostentatoire et cette position stratégique a été exploitée au fil des siècles lors de conflits armés ou pour asseoir une puissance religieuse. Grâce à sa localisation à l’écart de la ville, le site a échappé à toute urbanisation ; les vestiges du sous-sol sont figés et naturellement protégés. Ils offrent encore aujourd’hui une conservation qui permet la lecture détaillée des différents évènements traversés au fil des siècles. La côte Sainte-Catherine constitue aujourd’hui encore, un conservatoire archéologique du patrimoine rouennais qui reste à explorer. »Afin de permettre aux archéologues de travailler dans des conditions optimales, la Métropole doit faire réaliser un débroussaillage, limité aux zones de sondages (6 en tout). Elle s’est fait accompagner, pour cela, par un bureau d’études environnementales qui a établi des préconisations pour préserver la faune et la flore. S’agissant de boisement et de fourrés récents, l’enjeu pour la biodiversité reste limité. Le calendrier et les zones d’intervention ont été adaptés pour ne pas perturber la faune en présence. C’est pour cela que le débroussaillage aura lieu avant le 15 mars, début de la période de nidification. L’ensemble des interventions démarrera le 4 mars. Les premiers résultats de cette étude archéologique seront portés à la connaissance du grand public àl’occasion des Journées Européennes de l’Archéologie les 14,15 et 16 juin prochain.Poursuite de la concertation - « Côte Sainte Catherine : à vos points de vue »Une première phase de concertation riche en contribution : la côte Sainte-Catherine qui domine la ville de Rouen de ses 140 mètres d’altitude représente l’un des éléments les plus remarquables du patrimoine métropolitain. Au carrefour des vallées de la Seine au sud-ouest et des vallées de l'Aubette et du Robec au nord, à cheval sur les communes de Rouen et de Bonsecours, le site surplombe ces vallées et offre un point de vue remarquable sur les deux rives de la ville de Rouen, la Seine et les forêts alentours. Le site cumule des enjeux paysagers (panorama), historiques et patrimoniaux (vestiges de l’Abbaye-Sainte-Trinité-du-Mont, du prieuré Saint-Michel et de deux forts dont l’un datant du 16° siècle), géologiques (la craie et l’ammonite de Rouen), culturels (vue générale de Rouen peinte par Claude Monet), pédagogiques (sensibilisation des scolaires) …Au regard du potentiel de ce site, la Métropole a piloté une étude de valorisation touristique et paysagère durable qui a permis de définir un programme qui ambitionne de consacrer la Côte Sainte-Catherine comme un site privilégié d’évasion nature pour la ville et la métropole. Ce projet a fait l’objet d’une concertation qui s’est déroulée de septembre à décembre 2021. Malgré le contexte de crise sanitaire, elle a permis de recueillir l’avis de près de 500 participants et d’alimenter le programme de valorisation de ce site grâce à l’expertise d’usage citoyenne.Une deuxième phase de concertation dans la continuité du travail engagé dans la phase 1 : cette deuxième phase permettra de mobiliser les citoyens autour de différents temps participatifs (balades, rencontres, ateliers, …) en mars et avril 2024. Les dates des différents rendez-vous seront communiquées rapidement.Toutes les informations à venir sont à découvrir par ce lien  

Football : triste fin d'épopée pour les Rouennais

2 weeks 4 days ago
Éliminé par Valenciennes aux tirs au but mercredi 28 février, le FC Rouen ne jouera pas les demi-finales de la Coupe de France de football 2024. Une fin de parcours frustrante pour le club et ses supporteurs car il y avait la place de passer. Menés (1-0) à l'issue d'une première période pauvre en occasions, les Rouennais ont globalement dominé le second acte. Les Valenciennois, à l'agonie dans leur championnat de Ligue 2 (ils sont derniers et quasiment condamnés à la relégation), avaient choisi de protéger leur but d'avance en cassant le rythme. Une tactique peu appréciée par leurs adversaires et le stade évidemment complet ! Mais bien poussés par leur public, les Diables Rouges ont réussi à égaliser dans les arrêts de jeu par Damien Loppy qui a bien suivi son pénalty détourné par le gardien. Survoltés, ils auraient pu - dû ? - marquer un second but et ainsi éviter la loterie des tirs au but... et la tristesse d'une élimination après un si beau parcours.Retour en images sur ce match

Un futur stade métropolitain

3 weeks 4 days ago
L'actuel parking du Zénith Parc-Expo a été retenu pour le lancement des études en vue d'un futur stade métropolitain.La Métropole Rouen Normandie œuvre aux côtés de tous les acteurs du monde sportif pour l’accessibilité pour toutes et tous à la pratique sportive et à des rassemblements populaires autour des équipes du territoire. Celles-ci ont d’ailleurs réalisé une saison 2022-2023 hors du commun. Les travaux entrepris dans le stade Robert-Diochon permettent de pérenniser la capacité d’accueil de 10 000 places. Malgré cela, il apparaît essentiel de créer un lieu permettant de s’aligner avec la dynamique insufflée dans le domaine du sport par la Métropole. Après l’étude de cinq sites et au regard des critères définis par les équipes et leurs partenaires, il a été décidé ce mardi 20 février 2024, par la Commission Sports de la Métropole Rouen Normandie, de privilégier l’actuel parking du Zénith Parc-Expo pour le lancement des études en vue du futur stade métropolitain.Pour Nicolas Mayer-Rossignol, Maire de Rouen, Président de la Métropole Rouen Normandie, et David Lamiray, Vice-Président en charge des sports : « Nos équipes sportives réalisent de belles performances et la ferveur autour des événements ne cesse de progresser. Nous devons être en mesure de proposer des capacités et une qualité d’accueil à la hauteur des attentes tant des supporters que des clubs ! Après avoir étudié cinq pistes, nous avons fait le choix du parking du Zénith Parc-Expo. Très bien desservi par les transports en commun, ce lieu nous permet de limiter l’artificialisation des sols tout en bénéficiant d’un environnement peu résidentiel. Le futur stade ne générera ainsi pas de nuisances pour des riverains directs. »Les principaux critères de recherche étaient une surface de minimum cinq hectares hors stationnement, la maîtrise foncière, un impact environnemental limité en privilégiant les projets avec le moins d’artificialisation des sols, et l’accessibilité en transports en commun. Cinq sites avaient été identifiés :- L’Hippodrome des Brûlins à Saint-Aubin-lès-Elbeuf/Cléon,- La ZAC de la Plaine de la Ronce à Bois-Guillaume,- La Petite Bouverie à Rouen,- Le Quartier Flaubert à Rouen,- Le Zénith Parc-Expo à Petit-Couronne.Le site du Zénith Parc-Expo a été retenu du fait de la grande surface disponible et déjà artificialisée, d’une très bonne desserte transports en commun, d’une voirie adaptée en cas de forte affluence et de l’environnement peu résidentiel en proximité directe, limitant le risque de nuisances. Ce site nécessitera très vraisemblablement la réalisation d’un parking en ouvrage afin de proposer une offre de stationnement mutualisée entre le Zénith, le Parc-Expo et le futur stade.

Perche Élite Tour : visez les sommets au Kindarena

3 weeks 4 days ago
Pour sa 12e édition, le concours international de saut à la perche, le Perche Élite Tour, revient le samedi 24 février, au Kindarena à Rouen.Prenez de la hauteur ce samedi 24 février à Rouen. Le Kindarena accueillera l’étape rouennaise du ‘’Perche Élite tour’’. Après les concours de Dévoluy (Alpes), Bordeaux, Roubaix et Clermont-Ferrand en début d’année, le 2e meeting mondial de saut à la perche fait son grand final à Rouen. Plus de 5 000 spectateurs sont attendus !Il rassemblera des athlètes de niveau international, avec notamment des grands noms de la discipline tels que, chez les hommes, les Américains Chris Nilsen, Sam Kendricks, et les Français Thibaut et Mathieu Collet. Chez les femmes, on attend un duel entre la britannique Molly Caudery et la Canadienne Alysha Newman, sans oublier les Françaises Ninon Chapelle et Margot Chevrier.La Métropole Rouen Normandie est le premier partenaire de cet évènement sur le territoire, avec un accompagnement financier de 62 400€ ainsi que 10 000€ de valorisation de l’expérience spectateurs (ajout d’écrans vidéos, d’effets sonores, visuels et lumières pour maximiser l’ambiance). Le Perche Élite Tour de Rouen propose des concours tout au long de la journée, et se termine par le  concours international à 19h30 (ouverture des portes dès 18h30).Réservez vos billets

La Métropole soutient l'Économie sociale et solidaire

3 weeks 6 days ago
Mardi 20 février, l'’association Envie a posé la première pierre du programme de requalification de son site à Saint-Aubin-lès-Elbeuf. Ce projet d’ampleur, qui lui permettra de développer son activité de réparation d’électroménager, bénéficie d’un soutien financier exceptionnel de la Métropole à hauteur de 300 000€.Pour Nicolas Mayer-Rossignol, Président de la Métropole Rouen Normandie, Abdelkrim Marchani, Vice-Président en charge de l'économie, l'attractivité, l'enseignement supérieur et la recherche, la vie étudiante, le numérique - L'Europe et l'international, Nadia Mezrar, Vice-Présidente en charge des solidarités, de l’emploi et de la jeunesse : « L’association Envie Boucles de Seine est un acteur majeur de l’Économie Sociale et Solidaire, de l’insertion professionnelle et du réemploi sur le territoire. Ce projet immobilier, leur permettant de développer leurs activités et ainsi de favoriser la seconde main sur le territoire et de créer des emplois supplémentaires, bénéficie d’un apport financier exceptionnel de la Métropole. Soutenir les activités locales, porteuses de valeurs, écologiques, sociales et solidaires, est un des éléments essentiels pour poursuivre notre transition social-écologique ! »Pour Hugues Colle, Gérant de la SCI ENVIE Saint-Aubin-Lès-Elbeuf et Jean-Baptiste Hue, Président de l’association Envie Boucles de Seine : « Le soutien de la Métropole a été déterminant pour permettre le lancement de ce projet indispensable au regard de la vétusté des locaux actuels. Il était attendu des 45 salariés depuis plusieurs années ».L’association Envie Boucles de Seine porte depuis 1993 une Entreprise d’Insertion (EI) qui exerce une activité de réparation des appareils électroménagers œuvrant ainsi à la fois pour la réinsertion professionnelle et la gestion des déchets D3E* dans une démarche d’économie circulaire.Afin de mener à bien son projet de développement, l’association a décidé de réaliser des travaux de requalification du bâtiment de 5 000 m² situé à Saint-Aubin-lès-Elbeuf (dont elle est propriétaire) pour y poursuivre ses activités de réemploi (ENVIE). Auparavant, elle a déménagé l’activité logistique (ENVIE 2E) à Grand Quevilly, permettant de consacrer entièrement le site de Saint-Aubin-lès-Elbeuf à l’activité de réparation. L'activité d'Envie, développée depuis de nombreuses années sur la commune de Saint-Aubin-lès-Elbeuf, contribue aux ambitions de la commune dans le domaine de l'écologie et de l'emploi sur le territoire.Envie a structuré son projet de requalification du site de Saint-Aubin-lès-Elbeuf (estimé à 4M€) en deux parties distinctes :- La construction d’un bâtiment de 2 700 m² à usage d’atelier et locaux sociaux, estimé à 2 600 000 €. Cette partie est portée par la SCI « Envie Saint-Aubin-Lès-Elbeuf » composée d’Envie et de la SEMRI Métropole Rouen (société d’économie mixte qui intervient en complément de Rouen Normandie Aménagement pour favoriser l’implantation des entreprises en prenant en charge leur investissement immobilier depuis les premiers contacts, la construction et jusqu’à l’exploitation des locaux).- La réalisation d’un programme de réhabilitation des bâtis existants (rénovation, démolitions, voiries, aménagements et constructions légères) portée par Envie et estimé à 1 400 000 €.Afin de soutenir le développement de l’activité d’Envie, une aide « Dynamique Immobilier ESS » d’un montant exceptionnel de 300 000€ a été délibérée lors du bureau métropolitain du 25 septembre 2023 afin de soutenir le projet de construction du nouvel Atelier d’Envie.Le montant maximal d’aide prévu par le Dispositif Dynamique Immobilier ESS étant de 200 000 €, ce montant d’aide de 300 000 € intervient dans le cadre d’une aide ad hoc permise par la réglementation européenne. Ce fort soutien métropolitain s’explique par l’intérêt du projet en termes d’emploi (consolidation des 42 emplois existants et création de 13 emplois supplémentaires), d’offre d’insertion professionnelle, d’écologie (réemploi des D3E*), et de la nécessité d’intervention financière publique pour la réalisation de ce projet.L’objectif de cette aide est de permettre à la structure de réaliser son projet sans fragiliser de façon trop risquée sa structuration financière et ses capacités de développement ultérieures à court et moyen termes.La Région Normandie soutient également le projet de construction du nouvel atelier à hauteur de 100 000€. L’ADEME soutient le programme de réhabilitation des bâtis existants à hauteur de 200 000€.* Un DEEE, ou D3E, est un déchet d’équipement électrique et électronique. On peut parfois également entendre parler de déchet électrique, de matériel électrique usagé, d'équipement électrique hors service. C’est un équipement fonctionnant sur secteur ou bien avec des piles ou batteries, devenu hors d’usage. Il peut être ménager ou professionnel. La réglementation impose de mettre en place la collecte des DEEE et leur recyclage.
Vérifié
2 hours 29 minutes ago
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