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La Métropole dévoile le nouveau projet de Plan de mobilité (PDM) qui vise à rééquilibrer les modes de transport sur le territoire : transports en commun, vélo, marche et voiture.Le Plan de Mobilité (PDM) définit les principes d’organisation de la mobilité, des personnes comme des marchandises, sur le territoire de la Métropole et en lien avec les collectivités limitrophes. Construit en concertation avec les citoyens et les acteurs de la mobilité, le projet de Plan de Mobilité de la Métropole Rouen Normandie prévoit budget mobilités de plus de 4,1 milliards d’euros, tous modes confondus, d’ici à 2035. Il vise à rééquilibrer les modes de transport au sein de la Métropole, prévoyant une hausse de 50% de l’utilisation des transports en commun, la multiplication par 5 de la part modale dédiée au vélo, une hausse de 30% de la marche et une baisse de 25% de l’utilisation de la voiture.Pour Nicolas Mayer-Rossignol, Maire de Rouen, Président de la Métropole Rouen Normandie, Cyrille Moreau, Vice-Président en charge des transports, des mobilités d’avenir et des modes actifs de déplacement, Juliette Biville, Conseillère Métropolitaine déléguée aux modes actifs de déplacement, Pascal Le Cousin, Conseiller Métropolitain Délégué au ferroviaire, et Astrid Lamotte, Conseillère Métropolitaine déléguée à Filo’R : « Les mobilités sont un levier essentiel à l’avènement du monde de demain, qui devra être plus juste, plus décarboné, et plus respectueux de la santé et de l’environnement. Nous faisons de ce sujet notre priorité ! Il s’agit désormais d’embarquer avec nous tous les acteurs de la mobilité, des opérateurs aux collectivités limitrophes, en passant bien entendu par l’État, qui doit plus que jamais soutenir nos ambitions. »La COP21 rouennaise signée fin 2018 a fixé des objectifs forts : un territoire 100 % énergies renouvelables en 2050, une réduction des gaz à effet de serre de 80 %, la diminution des consommations d’énergie de 50 %, et la multiplication par 2,5 de la production d’énergie renouvelable locale. Face à ces défis, le projet de plan de mobilité fixe trois ambitions pour l’EPCI :- Une métropole social-écologique : la mobilité doit répondre à une urgence climatique tout en demeurant un facteur de cohésion,- Une métropole collective : la mobilité est un support de coopération entre les usagers, les acteurs et à différentes échelles,- Une métropole exemplaire : la mobilité est un vecteur d’innovation qui doit permettre une rupture dans les pratiques.La mobilité comporte également des impératifs, marquant la nécessité d’agir pour de nouvelles pratiques :- Un impératif sanitaire : la mobilité a des effets sur la santé aussi bien physique, sociale que mentale. Les effets les plus connus sont ceux liés à la pollution atmosphérique et au bruit engendrés par les véhicules et aux bienfaits de l’activité physique induite par les modes actifs,- Un impératif environnemental : en France, le secteur des transports de personnes et de marchandises est responsable d’au moins 30 % des émissions de gaz à effet de serre,- Un impératif social : faire face à l’urgence climatique exige de transformer structurellement les modes de déplacements. Mais pour entraîner l’ensemble de lasociété, la prise en compte des inégalités sociales dans les politiques de mobilités est indispensable, avec en particulier une forte exposition du budget transport des ménages.Un projet de PDM construit en concertationTout au long de la démarche, les citoyens et les acteurs de la mobilité (Comité Citoyens, Ambassadeurs de mobilité, Conseil de Développement Durable) ont été mis au cœur du dispositif. Une page dédiée à la concertation intitulée « Mobilités : ça bouge ! » a été mise en ligne sur la plateforme de participation citoyenne de la Métropole Rouen Normandie du 3 mai 2021 au 7 juillet 2022. L’ensemble des parties-prenantes a eu la possibilité d’être mobilisé sur des événements et des ateliers, de répondre à des questionnaires et de déposer des contributions libres.Toutes les contributions ont fait l’objet d’un examen et ont permis de tirer quelques grandes attentes, constitutives du projet final du Plan de Mobilité :- La mobilité, une brique essentielle de la transition écologique,- Une pratique du vélo amenée à se développer et les équipements cyclables à se conforter,- Une offre de transports en commun améliorée, plus fréquente et accessible,- Un espace public mieux aménagé et sécurisé pour des circulations apaisées,- Un usage de la voiture toujours important, mais qui doit évoluer pour un meilleur équilibre des parts modales,- Une intermodalité qui doit être renforcée, car essentielle au système de mobilité,- Un nécessaire accompagnement au changement de pratiques de mobilité,- Des solutions inclusives et adaptées à tous les territoires.L’essentiel du projet de Plan de MobilitéPour atteindre ses objectifs, le projet de PDM propose un vaste programme d’actions duquel se détachent six objectifs phares, qui recoupent des thèmes variés comme le vélo, les transports en commun et le train, les espaces publics, la voiture et le stationnement, l’inclusion ou l’innovation : « Pédalons plus, marchons plus » La priorité est de développer un réseau cyclable sécurisé et connecté sur l’ensemble du territoire (Réseau Express Vélo : 12 à 15 itinéraires, 200 km / Réseau Interconnecté Vélo : 100 à 250 km). Des services doivent accompagner le développement de ce réseau en offrant des possibilités à la fois de location longue durée, de location en libre-service, de stationnement et de réparation pour les usagers. Ainsi, ce sont plus de 2 300 vélos mécaniques, à assistance électrique, cargo, rallongés… qui seront à terme proposés aux habitants et aux visiteurs sous divers modes de location !En prolongement, l’amélioration du fonctionnement des espaces publics et des connexions avec les autres modes permettra de rendre la marche plus attractive et accessible. L’éducation à l’environnement viendra soutenir le changement des pratiques, en particulier à travers le Plan d’Accompagnement des Changements de la Transition Écologique (PACTE).« Vers plus de gratuité »Dans un contexte où les dépenses de transport représentent en moyenne 15 % du budget des ménages, le coût de la mobilité doit être interrogé : il en va de la liberté de se déplacer pour des personnes qui y renonceraient pour des questions financières, avec pour conséquence de renoncer également à un emploi ou à l’accès aux études ou à une formation. Étendre au maximum possible la gratuité devient donc un enjeu essentiel, dans la limite des ressources financières des autorités organisatrices de la mobilité.« Nouveaux Tram(s) / TEOR(s) »De nouvelles lignes structurantes de transports en commun vont progressivement irriguer le territoire. Elles transformeront le paysage et la physionomie des communes concernées et « réoxygéneront » l’ensemble du système en permettant de nouvelles combinaisons de déplacements. Une étude interroge actuellement le devenir du réseau structurant (Tramway/TEOR/Fast), la faisabilité de portions urbaines de lignes de tram-train dans le cadre du projet ferroviaire de Service Express Régional Métropolitain (SERM) et la desserte de la nouvelle gare sur le site Saint-Sever. Ce sont potentiellement plusieurs nouvelles lignes de tramway ou de TEOR qui pourraient voir le jour dans les 15 années à venir.« Le train comme mode urbain »Le projet de SERM vise à développer une offre ferroviaire comparable à celle d'un transport urbain. Il s’agit, d’une part, d’offrir une réelle alternative à l’automobile sur des trajets quotidiens, à l’échelle de la Métropole, mais également de son bassin de vie plus large et, d’autre part, de contribuer à décarboner les transports. À plusieurs horizons de temps, pré et post Ligne Nouvelle Paris Normandie (LNPN), la possibilité de développer un réseau ambitieux sur les cinq branches de l’étoile ferroviaire rouennaise est actuellement à l’étude, incluant la réouverture aux voyageurs de la ligne 365-370 vers Elbeuf et la création ou la réouverture de plusieurs haltes ferroviaires.« Territoires »À travers les conventions d’entente entre la Métropole et les EPCI voisins, le Pôle métropolitain Rouen Seine-Eure, l’Entente Axe Seine, les bassins de mobilité (Loi LOM) et l’itinéraire grands territoires (AURBSE), il s’agit de construire un véritable réseau de mobilité avec les territoires limitrophes, en changeant d’échelle. Avec plus de 200 000 déplacements journaliers entre la Métropole Rouen Normandie et l’extérieur, des offres de mobilité plus globales et intégrées autour d’un maillage en Parkings relais (P+R) et en aires de covoiturages, de liaisons cyclables, de services de transports collectifs et de covoiturage doivent être renforcées.« Achever la tête Nord du Pont Flaubert »À l’aune de la réalisation des accès définitifs de la tête sud du Pont Flaubert et du quartier Rouen Flaubert, il s’agit de prolonger la dynamique actuelle en bâtissant le devenir des mobilités sur la façade Ouest de Rouen. En lien avec les territoires adjacents et avec le projet, à initier, de réaménagement de la têtenord du pont Flaubert, il conviendra d’interroger le devenir de l’autoroute A150, dans sa capacité à accueillir des voies réservées aux covoitureurs, à de nouvelles lignes de transport collectif rapides ou, dans le sens Rouen-Barentin, aux véhicules lents.L’enquête publiqueAprès arrêt au Conseil Métropolitain, le projet de PDM devra faire l’objet d’une consultation auprès des Personnes Publiques Associées et Consultées, dont les communes, puis mis en enquête publique au premier trimestre 2024 avant d’être une nouvelle fois soumis au Conseil Métropolitain pour une adoption définitive.
1 semaine 4 jours ago
Pour la rentrée de septembre, la Métropole met en place de nombreuses améliorations du réseau des transports et favorise les mobilités pratiques, économiques et respectueuses de l'environnement.Une rentrée de septembre 2023 sous le thème des mobilités douces, et particulièrement du vélo pour la Métropole Rouen Normandie ! La collectivité a en effet lancé son service de vélos en libre-service Lovélo en juillet. Celui-ci s’étend dès la mi-septembre aux communes de Sotteville-lès-Rouen et Grand-Quevilly pour en faire profiter un maximum d’habitants et de visiteurs qui pourront emprunter les nouvelles pistes cyclables, et notamment celles du boulevard de l’Europe à Rouen. Cette rentrée scolaire est également l’occasion de mettre en place de nombreuses améliorations du réseau de transports, notamment une nouvelle continuité de service toute la journée pour les traversées de la navette fluviale électrique Calypso ou encore la mise en service du prolongement de la ligne T4 le 4 septembre dernier.Cette rentrée permet également de dresser un bilan d’étape des engagements de la Métropole en matière de protection de la santé et de l’environnement, à travers nos investissements pour un parc de transports en commun plus propres et moins polluants. La collectivité progresse dans l’achat de véhicules à faibles émissions qui représenteront, en 2025, 50 % de la totalité des bus du réseau dont 100% du réseau TEOR.Pour Nicolas Mayer-Rossignol, Maire de Rouen, Président de la Métropole Rouen Normandie et Cyrille Moreau, Vice-Président en charge des transports, des mobilités d’avenir et des modes actifs de déplacement : « Nous continuons le travail que nous menons sans relâche depuis le début du mandat : proposer à chaque habitant la solution de mobilité qui lui convient le mieux, sans aucune concession sur le pouvoir d’achat, la santé ou le climat. Covoiturage, vélo, bus, métro… Quelle que soit leur situation personnelle, tous les usagers doivent pouvoir bénéficier de transports efficaces et abordables. Et cela répond non seulement à l’enjeu de la crise climatique… mais aussi à la crise tout court ! »Lire le communiqué de presse
1 semaine 5 jours ago
La Métropole apporte un soutien financier massif à la création d'une faculté dentaire à Rouen et soutient le développement de l’enseignement supérieur et son attractivité en finançant notamment des postes de professeurs.La Métropole Rouen Normandie apporte un soutien financier exceptionnel au développement du département d’odontologie de l’Université de Rouen Normandie. La création de cette nouvelle offre de formation répond à de multiples objectifs en matière d’attractivité, notamment le renforcement de l’offre de soins dentaires publique locale et l’amélioration de la formation d’étudiants en santé afin d’assurer un meilleur maillage du territoire à l’avenir.Pour Nicolas Mayer-Rossignol, Président de la Métropole Rouen Normandie, Maire de Rouen, Abdelkrim Marchani, Vice-président en charge de l'économie, l'attractivité, l'enseignement supérieur et la recherche, la vie étudiante, le numérique - L'Europe et l'international et Charlotte Goujon, Vice-Présidente en charge de la transition écologique, santé, sécurité sanitaire et industrielle : « La métropole manque de dentistes. Nous avons fait le choix d’une politique novatrice en matière de santé et d’enseignement supérieur. Pour soutenir le développement du département d’odontologie à l’Université de Rouen Normandie, nous apportons à ce jour une aide d’1M€ pour financer en direct des postes de professeurs notamment : c’est concret, c’est inédit ! Nous proposerons aux élus, au prochain Bureau métropolitain, de voter une aide complémentaire de 5M€ pour financer le futur bâtiment qui accueillera cette formation. Un soutien ultra complet, qui participe à l’attractivité du territoire en positionnant Rouen comme un haut lieu universitaire et qui permettra de bénéficier d’un vivier de professionnels formés au plus près, pour l’ensemble de nos communes ! »Par délibération du Conseil en date du 21 mars 2022, la Métropole Rouen Normandie a approuvé le programme d’investissements 2022-2026 en matière d’enseignement supérieur et de recherche. Ce programme d’investissement permet avec les financements croisés de l’État et de la Région, de répondre à l’ambition collective du développement des infrastructures actuelles, de structurer les campus et d’accompagner les nouveaux projets structurants pour renforcer l’attractivité des établissements et du territoire.Dans ce programme, 4 volets d’interventions ont été définis dont celui relatif aux nouveaux projets structurants ayant émergés depuis 2019. Il identifie la création d'un Département d'odontologie à l’Université de Rouen faisant suite à l’annonce par le Premier Ministre, en décembre 2021, de la création de huit nouveaux sites universitaires de formation en odontologie en France. Pour la région, l’Université de Rouen et celle de Caen ont été choisies pour accueillir ces formations.La Normandie est la région française dont la densité de chirurgiens-dentistes libéraux est la plus faible : 41 praticiens pour 100 000 habitants alors que la moyenne nationale est de 64 praticiens. Le constat est similaire à l’échelle du territoire métropolitain rouennais qui présente l’offre la plus faible de l’ensemble des Métropoles nationales. Les densités départementales de chirurgiens-dentistes étant corrélées à la présence de lieux de formation, cette situation s’explique par le fait qu’il n’existait pas en Normandie de faculté dentaire.Le soutien métropolitain en faveur de la création du Département d’odontologie se décline à travers deux conventions distinctes :Convention de soutien au lancement du Département d’odontologie au bénéfice de l’UniversitéL’ouverture de ce 1er cycle dit « pré-clinique » au sein même des locaux de l’UFR Santé a nécessité une importante réorganisation interne afin de créer les conditions requises pour cette formation. Ainsi, depuis 2022 et pendant trois ans, la Métropole accompagne la création et la montée en charge du Département d’odontologie tant sur le volet investissement (réalisation de travaux et achat de matériels et équipements) que sur le volet fonctionnement (financement de postes créés pour l’encadrement pédagogique). À ce titre, le soutien métropolitain est de 1M€ cumulés. Dans la continuité du soutien accordé pour l’année universitaire 2022-2023, il sera proposé au Conseil métropolitain du 25 septembre d’attribuer à l’Université de Rouen Normandie unesubvention de 544 300 € permettant de poursuivre le développement du Département d’odontologie, dont le montant est réparti comme suit :434 300 euros en investissement, pour la réalisation de travaux et l’achat de matériels et équipements spécifiquement dédiés à la formation en odontologie. Au titre de l’année universitaire 2023-2024, le soutien métropolitain portera sur l’achat de 12 simulateurs, la salle de conception et Fabrication Assistée par Ordinateur (CFAO), l’équipement étudiant et petit matériel d’enseignement et l’informatique.110 000 euros en fonctionnement, pour le financement de 4 postes de Maître de conférences Associés des Universités (MAST), 2 postes de Chefs de Clinique Associés ou de Chefs de Clinique Assistant Hospitalo-Universitaire (CCA-AHU), 3 postes de Professeurs Associés Universitaires (PAU) ainsi qu’une dizaine de contrats complémentaires éventuels pour des enseignants vacataires.Convention projet immobilier définitif au bénéfice du CHUParallèlement à l’ouverture de ce 1er cycle, l’Université de Rouen Normandie doit préparer l’ouverture du 2nd cycle dit « clinique » prévu en septembre 2024. Or, si une solution interne à l’UFR Santé a pu être trouvée pour l’ouverture du 1er cycle, l’ouverture du 2nd cycle nécessite une implantation externe.Compte-tenu de la progression prévisionnelle des effectifs étudiants, l’ARS Normandie a validé un besoin de l’ordre de 36 fauteuils dentaires sur le site de Rouen. Un fauteuil dentaire (espace de travail d’un dentiste et utilisé par les étudiants pour s’exercer en conditions) est constitué au minimum d'un fauteuil inclinable, d'un ou plusieurs bras articulés, d'un compresseur, d'un ensemble d'instrumentation dentaire... ce qui représente une surface au sol importante. Le site rouennais actuel (hôpital Saint-Julien équipé de 9 fauteuils dentaires) ne pouvant être étendu, la création de fauteuils supplémentaires ne peut être envisagée que sur un autre site.Pour des raisons organisationnelles, mais surtout pédagogiques (mutualisation des enseignements de sciences médicales) et d’offre de soins (proximité immédiate de l’UFR Santé et du CHU de Rouen), la ZAC Aubette-Martainville sur laquelle est implantée le Campus santé constitue l’emplacement idéal pour cet autre site, tant pour la création d’une structure temporaire (au plus tard en 2026) que pour l’implantation d’une structure définitive à l’horizon 2028. En effet, pour ne pas freiner la montée en charge du nombre d’étudiants à former, des fauteuils dentaires temporaires doivent être disponibles pour la formation de 2nd cycle à partir de 2026, en attendant la construction d’un centre dentaire définitif qui pourrait probablement être disponible, au plus tôt pour la rentrée 2028.Dès lors, dans le cadre de la solution temporaire, le CHU de Rouen a fait l’acquisition en 2023 de 1000 m² dans le bâtiment O+ sur la ZAC Aubette-Martainville permettant ainsi l’accueil de 16 fauteuils dentaires ainsi que d’une salle d’implantologie.L’implantation définitive devant être opérationnelle à la rentrée 2029, il est nécessaire d’engager dès 2024 les études afférentes. Le projet final est évalué à 23,4M€. Une délibération portant sur un soutien financier à hauteur de 5M€ pour la phase définitive du projet sera proposée au prochain bureau métropolitain du 25 septembre. 800 000 euros seront affectés aux fauteuils dentaires et 4,2 millions d’euros à l’investissement immobilier.
1 semaine 6 jours ago
À l’approche des jeux Olympiques de Paris 2024, et après une saison 2022-2023 forte en émotions et surtout en victoires, la Métropole et le Kindarena présentent la saison 2023-2024.Ambitions des équipes féminines et masculines, événements sportifs, e-sport... La nouvelle année de l’équipement sportif et de ses cinq équipes d’intérêt métropolitain débute de plus belle ! De beaux projets sont également à l’étude, notamment l’accueil de délégations étrangères dans le cadre de la préparation aux Jeux Olympiques de Paris 2024. Pour Nicolas Mayer-Rossignol, Maire de Rouen, Président de la Métropole Rouen Normandie, David Lamiray, Vice-Président en charge des sports et Patrick Callais, Conseiller Métropolitain délégué au sport handicap : "Cette année plus que jamais, le sport est un vecteur d’attractivité et de rayonnement essentiel à notre Métropole. À l’aube des Jeux Olympiques de Paris 2024, nous sommes fiers des équipes d’intérêt métropolitain pour lesquelles nous affichons clairement notre soutien. Ces équipes, ainsi que tous les événements que le Kindarena accueille, nous aident à accomplir notre objectif : celui de rendre le sport accessible à toutes et tous, des terrains aux tribunes !" Rentrée des équipes d’intérêt métropolitain évoluant au KindarenaUn axe fort de la politique sportive de la Métropole est le soutien aux équipes féminines et masculines d’intérêt métropolitain. Cinq des douze équipes soutenues par la Métropole évoluent au Kindarena. La Métropole est le premier partenaire financier de ces équipes, et l’engagement financier est formalisé dans le cadre de conventions financières d’une durée de trois ans afin de permettre aux équipes concernées de se projeter plus aisément dans leur projet de structuration et développement sportif. Ces cinq équipes sont le Rouen Métropole Basket Bihorel féminin, le Rouen Handball féminin et le Rouen Métropole Basket, le SPO Rouen tennis de table et le Rouen Handball masculin.Les équipes féminines d'intérêt métropolitainLe Rouen Métropole Basket Bihorel féminin L’équipe du GCO Bihorel Basket devient cette année le Rouen Métropole Bihorel Basket féminin, dans le cadre de la signature d’une convention de partenariat avec le Rouen Métropole Basket dont l’équipe masculine, d’intérêt métropolitain elle-aussi, évolue en PRO B. Cette convention de partenariat permet de mutualiser entre les deux clubs les ressources en matière de gestion administrative et sportive pour donner toutes les chances à l’équipe féminine de se structurer au mieux et gravir les échelons. L’équipe du Rouen Métropole Basket Bihorel féminin évolue en National 2 dans la poule C (4e division nationale de basket-ball féminin en France). Elle est considérée comme la deuxième division amateur également, et est composée de 4 poules. La poule C est composée des équipes suivantes : Alpc Moulin Nantes, Angers, Dieppe Basket, Douvres, La Glacerie 2, La Roche-sur-Yon, Landerneau, Mondeville 2, Rennes Avenir, St-Paul Rezé, Trégueux/Langueux. Onze matchs prévus à domicile au Kindarena durant la saison. Plus d'infosLe Rouen Handball fémininL’objectif sportif de l’équipe féminine pour la saison 2023 / 2024 est d’accéder en D2. La filière féminine du Rouen Handball est particulièrement dynamique et compétitive, avec trois dernières saisons sportives en Nationale 1 dont 2 qui se sont terminées à une place de la montée en D2. Cette saison en Nationale 1, dans la poule 2, s’annonce décisive pour la montée. La poule C est composée des équipes suivantes : Chambray, Colombelles, Fleury, Saint-Amand, Harnes, Rennes, Brest, Octeville, Rueil et Béthune. Onze matchs sont prévus à domicile au Kindarena durant la saison.Plus d'infosLes équipes masculines d’intérêt métropolitainLe Rouen Métropole BasketL’équipe du Rouen Métropole Basket est de retour en PRO B pour cette nouvelle saison (2e division professionnelle en France). La saison régulière se déroulera du 20 octobre 2023 au 10 mai 2024 et sera suivie des play-offs, du 16 mai au 3 juin 2024. Le championnat de PRO B réunit les équipes suivantes : Aix-Maurienne, Angers, Fos-sur-Mer, Antibes, Denain, Châlons-Reims, La Rochelle, Évreux, Saint-Chamond, Lille, Orléans, Nantes, Boulazac, Pau-Lacq-Orthez, Gries-Souffel, Poitiers, Vichy-Clermont. Dix-sept matchs sont prévus à domicile au Kindarena dans le cadre de la saison régulière. Deux matchs de Leaders Cup à domicile précéderont la reprise du Championnat : le vendredi 22 septembre contre Chalons-Reims et le vendredi 29 septembre contre Évreux.Plus d'infosLe SPO Rouen Tennis de tableLa saison sportive SPO Rouen tennis de table reprend en Championnat de France de PRO A dès le 19 septembre. Ce Championnat réunit dix équipes, avec des rencontres aller-retour. Les rencontres se jouent au meilleur des cinq parties individuelles et opposent deux équipes de trois joueurs. Il faut donc remporter trois parties individuelles pour remporter la rencontre. Chaque partie individuelle remportée compte pour le classement. Le 1er du classement est sacré Champion de France, et le 10e du classement descend en Pro B. La PRO A réunit les équipes suivantes: Pontoise, Caen, La Romagne, Thorigné, Chartres, Jura Morez, Montpellier, Angers et Hennebont.Plus d'infosRouen Handball masculinAprès trois montées en six ans, l’objectif sportif de l’équipe masculine est le maintien en Nationale 1, division supérieure qu’elle découvre cette année. L’équipe évoluera dans la poule 3 qui est composée des équipes suivantes : Chartres, Bourgoin, Vesoul, Molsheim, Lille, Folschviller, Amiens, Belfort, Thorcy, Thionville, Chambéry, Créteil et Metz. Treize matchs prévus à domicile au Kindarena durant la saison. Programmation événementielle sportive pour la saison 2023 / 2024L’Open de tennis Cap Finances Rouen Métropole.Du dimanche 8 octobre au dimanche 15 octobre 2023. Ce tournoi fait partie des 70 plus grands tournois de tennis féminin dans le monde et se situe au 4e rang au niveau national avec la participation de joueuses du Top 100 mondial. La Région Normandie, le Département de Seine-Maritime et la Ville de Rouen sont partenaires de l'événement aux côtés de la Métropole. Plus d'infosRouen Normandie Sup Cup - Le samedi 25 novembre 2023 Événement incontournable de la rentrée universitaire sur la Métropole, l’édition 2023 de la Rouen Normandie Sup’ Cup aura lieu cette année le samedi 25 novembre au Kindarena, durant toute la journée. Le challenge sportif sera composé des épreuves suivantes : tennis de table, volley-ball, dodgeball, baby-foot humain, fléchettes, mölkky sans oublier le fameux concours de chorégraphie et la dictée. Une épreuve nautique, le Défi-boat, aura également lieu en amont le mercredi 22 novembre à partir de 19h à la piscine Guy-Boissière. Le titre de l’édition 2022 remporté par les STAPS sera remis en jeu ! Renseignements et inscriptions des équipes auprès de la Ligue de Normandie du Sport Universitaire 02.35.14.81.99. / rouen@sport-u.comÉvénement MMA Le vendredi 1er décembre 2023, de 19h à minuit Jérôme Le Banner et la SAS KOF arrivent à Rouen avec la ligue pro de MMA : KOF (KING OF FIGHTERS). Il est l’un des combattants les plus respectés au monde.“Geronimo” est pour les amateurs de sports de combat une légende, un dieu vivant au Japon où il a affronté les meilleurs de la planète en K1. L’homme aux 111 combats vous fera partager son immense expérience. L’ambition de cet événement est également de faire émerger les meilleurs espoirs français et opposer les têtes d’affiches du moment lors d’un tournoi de qualité et télévisé. Gaming Rouen Normandie édition 2024 Le samedi 20 et dimanche 21 janvier 2024 Après une 1ère organisation à distance et en ligne en 2022, en raison du COVID-19, puis une 1ère édition 2023, en janvier, pleine de promesses, le Gaming Rouen Normandie est de retour en 2024. Les élus de la Métropole, avec le soutien également des élus de la Région Normandie et du Département de Seine-Maritime, accompagnent le Collectif Normand du Jeu Vidéo (qui fédère de nombreuses associations du territoire expertes et disposant de compétences reconnues dans le domaine) afin d’organiser cet événement. Au programme : tournois e-sportifs rassemblant les meilleurs joueurs de France, débats et conférences avec les universitaires, les professionnels, les enseignants du secteur du jeu vidéo, concours de création de jeu vidéo avec les studios de développement normands, espace de freeplay pour que le grand public s'essaye aux dernières nouveautés telles que la réalité virtuelle et les simulateurs de conduite. Perche Élite Tour édition 2024 Le samedi 24 février 2024Événement au profil grand public et familial organisé depuis plus de 10 ans au Kindarena, le Perche Élite Tour sera fidèle à sa réputation d’événement attendu et incontournable. Il sera de retour en 2024 le samedi 24 février. Le programme sera très certainement une nouvelle fois «à la hauteur» qui plus est à quelques mois des J.O. de Paris !Championnat de France de tennis de table handisport, les 27 et 28 avril 2024 Le Championnat de France de Tennis de Table Handisport Jeunes et Vétérans 2024 est un événement sportif qui rassemblera 130 pongistes en situation de handicap. La compétition se déroulera sur deux jours : les 27 et 28 Avril 2023 au Kindarena et comprendra des matchs individuels et en doubles, avec des finales pour chaque catégorie. Cet événement sera organisé en partenariat avec les clubs de tennis de table de Boos et du Handisport Grand Rouen.
2 semaines ago
La Métropole Rouen Normandie vient de décrocher le titre de “Capitale française de la Biodiversité”, sur le thème “Arbres & forêts”. Un concours qui identifie et valorise les actions de la Métropole en faveur de la nature. Pour la 12e édition du concours Capitale Française de la Biodiversité, la Métropole Rouen Normandie remporte pour la première fois la première place et le titre pour l’année 2023. Le concours, organisé par l’Office Français de la Biodiversité, Plante & Cité et les Agences régionales et collectifs régionaux pour la Biodiversité est soutenu par le ministère de la Transition écologique et de la cohésion des territoires. Il vise à identifier, valoriser et diffuser les meilleures actions en faveur de la biodiversité. Notre collectivité s’est particulièrement démarquée par ses actions de préservation et de restauration du patrimoine forestier, bocager et arboré.Pour Nicolas Mayer-Rossignol, Maire de Rouen, Président de la Métropole Rouen Normandie, Charlotte Goujon, Vice-Présidente en charge de la transition écologique, la santé et la sécurité industrielle et sanitaire, et Hugo Langlois, Conseiller Métropolitain délégué aux enjeux liés à la Seine, les forêts, la biodiversité : « Quelle fierté ! Des années de travail sont ainsi récompensées ! Avec 30% du territoire qui est boisé (dont 60% de forêts publiques), nous sommes l’une des collectivités les plus arborées de France. Nous veillons au quotidien à valoriser ce patrimoine et à le préserver pour les générations futures. Nous avons par exemple inclus le patrimoine naturel à notre candidature comme Capitale Européenne de la Culture en 2028, pour sanctuariser encore davantage la biodiversité comme une richesse à protéger, à chérir, à mieux connaître et transmettre. »Un patrimoine forestier hors du communRiche de plus de 24 500 hectares de forêts soit plus d’un tiers de sa superficie totale, la Métropole Rouen Normandie a mis en place une stratégie d’acquisition foncière qui lui a permis de porter à 200 hectares la surface de forêts dont elle est propriétaire, amenant le total de forêts publiques du territoire à 60%. Sa Charte Forestière, renouvelée pour la 4e fois en 2021, fédère les acteurs de la forêt autour des trois fonctions de la forêt : production de bois, biodiversité et accueil/sensibilisation du public. Ce travail d’éducation à la nature s’appuie sur les trois Maisons des Forêts et leurs nombreuses animations ainsi que sur des événements annuels comme Bivouac sous la Lune, qui rencontre un franc succès depuis dix ans.De plus, la collectivité proposera de 2024 à 2026 la seconde édition de son événement La Forêt Monumentale. Unique en son genre, l’exposition d’œuvres monumentales prend place à travers un parcours de plusieurs kilomètres au cœur de l’une des forêts du territoire. L’édition précédente se déroulait en forêt Verte sur les communes de Bois-Guillaume, Mont-Saint-Aignan et Houppeville.La Forêt Monumentale 2024-2026 se situera en forêt domaniale de Roumare à Canteleu, avec douze œuvres éphémères et une œuvre pérenne sur un parcours de plus de 4 km. Le succès de l’événement se constatait déjà à l’appel à création lancé en novembre 2022, qui avait permis de recevoir 326 candidatures d’artistes originaires de 33 pays différents.Travail sur les haies bocagèresLe bocage est un paysage agraire typique de Normandie. Sur le territoire de la Métropole, le réseau de haies a été estimé à environ 750 km. Cependant, ce patrimoine naturel est inégalement réparti. À l’Ouest et dans la vallée de Seine, les densités y sont beaucoup plus importantes que sur les plateaux Est et Nord-Est. De nombreux bénéfices sont apportés par les haies : régulation des conditions microclimatiques, lutte contre l’érosion des sols, amélioration de la qualité de l’eau, corridors écologiques, habitats naturels, maintien de la pollinisation, production de bois, éléments paysagers et culturels.Forte de ce constat, la Métropole s’est engagée à préserver et renforcer le réseau de haies bocagères dans sa charte de la biodiversité 2021-2026. Ce programme haies a pour objectif :- Améliorer la connaissance du réseau, notamment via la mise en place en 2023 d’un dispositif de caractérisation des haies,- Préserver, protéger et valoriser les haies bocagères, par des actions en faveur de la bonne connaissance et la bonne gestion, par tous les acteurs et le grand public, du réseau bocager,- Soutenir les agriculteurs pour gérer durablement leur patrimoine bocager, par la participation au financement des PGDH réalisés par la CA 76, le développement d’un label HAIES, et un travail de concertation en place depuis 2019,- Densifier le réseau de haies en zones naturelles et agricoles, avec deux programmes de plantation : l’un ayant permis la plantation de 8,5 km de haies entre 2019 et 2021, un second programme a été amorcé en 2022,- Soutenir la filière bois bocager comme bois énergie, en garantissant un minimum de 5% de plaquettes bocagères dans le contrat d’approvisionnement de la chaufferie de la Petite Bouverie à Rouen, soit environ 3 000 tonnes par an.Renaturation urbaine : un axe fort des politiques publiques de la MétropoleDepuis quelques années, la préservation de la canopée et l’augmentation de sa surface font partie intégrante des Plans Climat Air Énergie Territoire (PCAET). La Métropole Rouen Normandie intègre systématiquement des plans de renaturation dans ses projets de requalification urbaine, travaillant à amener la nature dans tous les projets urbains : déminéralisation des pieds d’arbre, augmentation du taux de canopée, renaturation dans le cadre du projet Cœur de Métropole…
2 semaines 6 jours ago
Après une grande concertation, la Métropole Rouen Normandie, avec les communes de Rouen, Sotteville-lès-Rouen et Petit-Quevilly, vient de lancer le réaménagement des avenues des Canadiens et des Martyrs-de-la-Résistance.La Métropole Rouen Normandie vient de lancer le réaménagement des avenues des Canadiens et des Martyrs-de-la-Résistance, incluant la place devant le Jardin des plantes. Ce projet d’ampleur va permettre d’offrir aux habitants et aux usagers un cadre de vie plus apaisé, plus végétal, plus qualitatif, favorisant les modes doux et les promenades en famille.Pour Nicolas Mayer-Rossignol, Président de la Métropole Rouen Normandie, Maire de Rouen, Cyrille Moreau, Vice-Président en charge des transports, des mobilités d’avenir et des modes actifs de déplacement, Sylvie Nicq-Croizat, Vice-Présidente en charge de la démocratie participative et de la co-construction citoyenne, Charlotte Goujon, Maire de Petit-Quevilly, et Luce Pane, Maire de Sotteville-lès-Rouen : « Cet axe majeur et structurant méritait d’être redessiné afin d’offrir aux familles, aux usagers, aux habitants, un cadre de vie apaisé, sécurisé et qualitatif. Trottoirs élargis, piste cyclable bidirectionnelle, renaturation, limitation à 30 km/h, arrêts de transports en commun améliorés et sécurisés : ce projet, fruit d’une grande concertation avec l’ensemble des acteurs, répondra aux besoins de chacun tout en valorisant l’aspect patrimonial et historique du secteur. »Ce projet va permettre de donner un caractère plus apaisé à l’axe, en redistribuant l’espace au profit des modes actifs - marche et vélo - dans un environnement sécurisé et avec une dimension paysagère affirmée. Une grande concertation publique a été menée entre février 2021 et avril 2022 afin de mieux cerner les attentes des commerçants, riverains ou usagers du secteur avec plusieurs temps d'échange et de co-construction.Première phase de concertation de février à juillet 2021Au vu de la situation sanitaire, la concertation a été dans un premier temps, axée sur des outils de participation à distance. Dès que la situation sanitaire l'a permis, des rencontres autour de ce projet ont été organisées. Les habitants, usagers, commerçants et professionnels du secteur, associations de cyclistes, ont ainsi été invités à répondre à un questionnaire en ligne, à participer à des balades urbaines, ou à remplir une carte participative en ligne. Cette carte a permis de formuler des contributions sur l'état actuel des deux avenues, de localiser le secteur concerné et d'insérer des photos aidant la Métropole à mieux identifier les "points noirs" du secteur, les problèmes de vitesse, de propreté, d’éclairage, de circulation… Ensuite, des ateliers participatifs ont été proposés pour étudier les différentes possibilités d’aménagement de cet axe. Suite à ces ateliers, la Métropole et ses partenaires ont travaillé sur trois scénarios d'aménagement de la place des Martyrs-de-la-Résistance. Ces scénarios ont été soumis au vote de la population sur la plateforme Je Participe et un bilan a été fait à l'occasion d'une réunion publique de restitution organisée le 1er juillet 2021. À l'issue de cette première phase de concertation, une seconde phase a été organisée à l'automne 2021 pour discuter avec la population des propositions concrètes d'aménagement.Deuxième phase de concertation de novembre 2021 à avril 2022Pour cette deuxième phase de concertation autour du projet de réaménagement des avenues des Canadiens et des Martyrs-de-la-Résistance, il s’agissait d’approfondir le scénario d’aménagement retenu suite à la première phase et de travailler sur des propositions concrètes pour cet axe majeur. Ainsi, des ateliers participatifs ont été proposés aux associations de cyclistes, aux riverains, aux usagers et aux commerçants et professionnels du secteur. Une rencontre de proximité a également été proposée : l'équipe projet s'est installée sur le parvis du Jardin des plantes, Place des Martyrs-de-la-Résistance pour échanger avec les passants sur le projet et permettre aux personnes volontaires de contribuer au choix des matériaux de surface (voirie, cheminements piéton, parvis, places, zones de déminéralisation…) et de la palette végétale des aménagements de cet axe.Enfin, deux balades urbaines de valorisation patrimoniales et historiques ont été organisées sur proposition de la Convention des Riverains et Usagers Rouen Gauche afin de valoriser le patrimoine architectural et historique du secteur et faire connaitre l’histoire du quartier aux participants à la concertation. À l'issue de cette deuxième phase de concertation, une réunion publique de présentation du projet définitif et du phasage des travaux a été organisée le jeudi 2 mars 2023.Le projet finalLe projet s’étend sur une distance d'environ 1 170 mètres, et en comptabilisant les deux côtés de l'axe routier principal, les espaces publics à réaménager représentent une surface d’environ 30 740 m².Les principaux axes du projet :• piste cyclable bidirectionnelle,• une disposition sécurisante dans le concept cyclable « family friendly »,• maintien de 83% du besoin existant en places de stationnement• flux cycles prioritaires dans la majorité des carrefours traversés,• espace piétonnier conforté sur la largeur totale entre façades et alignement d’arbres,• renaturation importante en accompagnement de l’alignement d’arbres existant.Dispositif pour accompagner le passage à 30 km/h :• trois plateaux surélevés avec traversées piétonnes sécurisées,• réduction du gabarit de voirie à 6,2 m• carrefours à feux maintenus aux extrémités et sur la place des Martyrs-de-la-Résistance.Configuration de la place :• carrefour simplifié,• maintien du carrefour à feux,• réunification des deux côtés de la place avec le Jardin des plantes hors les murs et le parvis du Frac,• Continuité cyclable linéaire.Renaturation de l’axe :• diversification des essences arborées,• valorisation du Jardin des plantes « hors les murs »,• choix d’une palette favorable à la biodiversité en ville, aux insectes pollinisateurs,• palette végétale validée par les services des espaces verts des trois communes (compétence communale).Les mobiliers en chiffres : 69 emplacements vélos, 26 bancs, corbeilles, usage limité de potelets, potelets à mémoire de forme à l’axe de la piste cyclable, dispositif de protection des plantations.Aménagement des arrêts de bus :• quatre arrêts desservis,• configuration respectant la charte métropolitaine,• abribus à chaque arrêt,• mise en place d’une bordure séparative spécifiquement pour l’arrêt « Lycée des Bruyères ».La phase opérationnelleLes travaux d’aménagement de l’avenue des Canadiens, de l’avenue et de la place des Martyrs-de-la-Résistance ont débuté ce lundi 4 septembre et se dérouleront durant 20 mois. Ils comprendront l’effacement des réseaux électriques et Télécom, le renouvellement des réseaux d’eau potable, laréfection de l’éclairage public, de la voirie et des trottoirs, la création d’une piste cyclable bidirectionnelle ainsi que la renaturation de cet axe.Compte-tenu de l’emprise disponible pour réaliser ces travaux d’envergure, l’axe Canadiens / Martyrs-de-la-Résistance compris entre la place des Bruyères et le carrefour Dufay est réduit à un seul sens de circulation en direction du centre-ville de Rouen pendant toute la durée des travaux. Une déviation du trafic est mise en place depuis le boulevard de l’Europe via le boulevard du 11-Novembre pour rejoindre la place des Bruyères. Eu égard à la fermeture du sens de circulation Nord-Sud sur cet axe, les lignes de bus seront déviées par la rue Saint-Julien. Les rues perpendiculaires seront successivement mises en impasse le temps des interventions sur les secteurs concernés.Durant les travaux, les modalités suivantes seront mises en place pour les commerçants, profession libérale et entrepreneurs :• maintien des zones de livraison existantes dans la limite du possible ou à défaut organisation des livraisons importantes avec les commerçants concernés sur des secteurs à proximité ;• mise en place d’une signalétique rappelant le maintien de l’accès aux commerces et entreprises• maintien de l’accessibilité PMR et accompagnement de chantier lorsque les travaux se déroulent au droit de la façade concernée ;• mise en place d’une commission d’indemnisation des commerçants.Ce projet structurant représente un investissement de 8 040 000€ TTC pour la Métropole Rouen Normandie (5 470 000 € TTC de travaux d’aménagement et 2 570 000 € TTC de travaux de renouvellement du réseau d’eau potable).Il bénéficie d’une subvention au titre du « Fonds Vert-France Nation Verte » de 1 831 935,29 €.Plus d'infos sur les travaux
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1 heure 8 minutes ago
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